Ce mardi, le tribunal administratif de Lyon a étudié trois affaires sur le
classement de certains sites lyonnais comme établissements où les
salariés sont en contact avec l'amiante. Le jugement a été mis en
délibéré.
Plus d'un an après une audience à ce même tribunal, où le rapporteur
public avait demandé que soit cassé le refus du ministre du Travail,
avec injonction de classer les sites concernés, le rapporteur a
finalement considéré que la demande de deux des demandeurs était fondée.
Le rapporteur a donc demandé l'annulation du refus du ministère du
Travail de classer le site RVI Vénissieux. Du côté du site de
Saint-Priest, le rapporteur n'a pas jugé la demande recevable.
"Environ 70 personnes ont été victimes de problèmes de santé liés à
l'amiante et une quinzaine en sont mortes. Et encore, à l'époque, on ne
savait pas que c'était à cause de l'amiante", explique Jean-Paul Carret
secrétaire de l'APER.
Pour les salariés, l'enjeu de l'audience est de taille puisqu'elle
pourrait déboucher sur l'ouverture au droit à une "préretraite amiante"
avec perception d'une allocation spécifique non soumise à l'impôt sur le
revenu.
"Cela fait 10 ans que les choses n'avancent pas. Ce mardi, le rapporteur
public est avec nous, il nous suit sur l'inscription de Vénissieux en
site ACAATA (allocation de cessation anticipée d'activité des
travailleurs de l'amiante). On va encore se battre pour Saint-Priest",
confie Maître Jean-Louis Macouillard, avocat des requérants.
Une soixantaine de salariés des sites de Saint-Priest et Vénissieux
étaient présents ce mardi matin à l'audience.
Quelles histoires terribles
Signaler RépondreMon grand père a aussi été tué mais par les poussières de ciments --> Silicose
Pour ton père je pense toutefois que ce n'est pas l'amiante qui attaque plutôt les poumons, le diaphragme...
Mais les polluants ne manquaient pas dans l'industrie de l'époque, comme les COV (solvants...) qui pourraient mieux expliquer une atteinte du cerveau
Maintenant, le problème est réglé. Ces industries sont mortes et ce sont les travailleurs chinois qui respirent tout ça sans protection
C'est triste de constater que la protection des travailleurs (et le coût qui va avec) ait tout simplement tué notre industrie
NOUS NE SOMMES QUE DES ESCLAVES DES TEMPS MODERNES. !!!!!!!
Signaler RépondreMon père a travaillé toute sa vie sur les sites de Renault à Vénissieux ainsi qu'à saint Priest, il est décédé en 2008 d'une tumeur au cerveau. Cette histoire d'amiante m'arrive en pleine figure ce matin car cela me laisse à penser qu'il pourrait y avoir un rapport avec l''amiante.
Signaler Répondrejamais pu faire aboutir mon dossier et pourtant suis malade comme un chien.
Signaler RépondreVENISSIEUX C'EST. LA CATA. NON SEULEMENT ILS ONT EMPOISONNÉS LEURS OUVRIERS MAIS EN PLUS ILS DISENT QUE C'EST PAS VRAI. !!!!!!! Mais ne vous en faites pas ils n'habitent pas la- bas. .......
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