Un résultat nul apparaîtrait comme un bon résultat mais une défaite
marseillaise, qui permettra aux Parisiens de reprendre la tête que
l'Olympique Lyonnais a repris provisoirement, aurait l'avantage de
maintenir les Marseillais à quatre longueurs, une marge intéressante
pour la qualification directe en Champion's league alors qu'il reste
sept journées de championnat à disputer.
Après le nul entre Monaco et Saint-Étienne (1-1), vendredi, le week-end aura alors été très
intéressant pour l'OL qui ne se cache plus de rêver au titre comme l'a
confié dans les vestiaires, Anthony Lopes.
Quoi qu'il en soit, l'OL a
su s'appuyer sur son duo Alexandre Lacazette et Nabil Fekir, de nouveau
buteurs, mais aussi sur Clinton Njie qui a donné raison à son
entraîneur Hubert Fournier qui soulignait jeudi en conférence de presse
que l'association des trois joueurs permettait à son équipe de gagner
chaque fois avec au moins trois buts d'écart.
Les Lyonnais ne peuvent
pas non plus trop se plaindre de l'arbitrage de Clément Turpin,
vilipendé par Jean-Michel Aulas après le match face au PSG au cours
duquel il avait retiré le penalty à Zlatan après qu'il a été repoussé
par Lopes.
Ses décisions ont été discutables. La faute de Sankoh qui
touche à peine le genou de Lacazette est infime mais elle existe
néanmoins. Le tacle mal maîtrisé de Kerbrat sur Ferri est certes
dangereux mais pouvait ne valoir qu'un avertissement alors qu'il a été
sanctionné d'une exclusion juste avant la mi-temps alors que les
Guingampais étaient déjà menés 2-0.
Cela relance encore le débat sur
l'arbitrage et la polémique entre le président de l'OM et Jean-Michel
Aulas qui s'étripent par courrier à la Ligue et Tweets interposés.
Toujours
est-il que les remplaçants, une fois n'est pas coutume, ont été à la
hauteur. Mouhamadou Dabo, décevant contre Nantes, a livré un excellent
match ainsi que Steed Malbranque qui remplaçait numériquement Maxime
Gonalons. Celui-ci était suppléé comme sentinelle par Corentin Tolisso
qui a été très propre dans son jeu. Enfin, le retour de Samuel Umtiti en
défense centrale a sécurisé ce secteur de jeu où son association avec
Lindsay Rose devient de plus en plus intéressante.
"C'était une belle
victoire sur un terrain où Paris a perdu", s'est rejoui Jean-Michel
Aulas. "Nous avions fait une semaine particulière pour s'approprier un
projet commun, se le mettre au fond du cœur. Quand un club réagit de
cette manière, avec toutes ses composantes, soudées, on peut faire des
exploits. C'était un exploit contre Guingamp où l'on était attendu. Il
fallait par rapport à cette histoire que l'on écrit, pour la fin de
Gerland et le début du Grand stade, on est en train d'avoir des valeurs
communes. Ce résultat est le premier pas d'une histoire que je souhaite
tout à fait exemplaire", a commenté sur OLTV le président qui maîtrise
l'art de galvaniser ses troupes.
Celui-ci ne cache plus ses ambitions
d'accrocher le titre. "Aller en Champion's league et être champion de
France serait un exploit considérable qui donnerait aux joueurs et au
club une dimension inégalée après des décisions stratégiques qui
permettent d'assumer ce statut. On a décidé de ne pas faire de langue de
bois dans un contexte de compétition dans lequel il ne faut pas perdre
ses nerfs", avance-t-il encore.
"Si nous ne réussissons pas, nous
serons déçus mais nous aurons tout fait pour se mettre en perspective de
réaliser un immense exploit attendu par toute une région, les
supporters. On va tout faire pour continuer à rêver après un coup de
mou. Maintenant, c'est reparti", a conclu JMA.
Il faut maintenant enchaîner avec deux rencontres à domicile contre Bastia et surtout Saint-Étienne, les 15 et 19 avril.
Pourquoi vous dîtes ça le patron c'est le psg, car ils ont gagné à Marseille.
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