Mercier rate son entrée au gouvernement

Mercier rate son entrée au gouvernement
Michel Mercier

Le président du conseil général n'est finalement pas ministre, mais il s'en est fallu de peu.

"Pourvu qu'il soit ministre" expliquait encore mardi après-midi une des têtes de liste centriste aux municipales à Lyon. Car pour cet élu, la nomination du président du conseil général au gouvernement permettrait de relancer le Modem à Lyon.
D'ailleurs, les rumeurs ont couru toute la journée mardi sur cette éventuelle nomination. “Sa nomination est imminente” affirmait un cadre de l’UMP lyonnaise. Alors que Michel Mercier était reçu par Nicolas Sarkozy pendant plus de 40 minutes à l'Elysée en fin d'après midi. Bref, tout laissait penser que le président du conseil général du Rhône allait entrer au gouvernement, au poste de secrétaire d’Etat à l’Aménagement du territoire.

Sarko préfère Falco
Mais quand le nouveau gouvernement a été annoncé mardi en début de soirée, Michel Mercier ne figurait pas sur la liste des six nouveaux secrétaires d’Etat. En effet, c'est Hubert Falco, sénateur-maire UMP de Toulon, qui a été nommé secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire.
Alors comment expliquer cette absence du sénateur UDF ? Michel Mercier aurait refusé le poste proposé par Nicolas Sarkozy car il voulait devenir ministre et non pas secrétaire d'Etat. Mais un cadre de l'UMP affirme au contraire que le chef de l'Etat n'a pas voulu faire entrer Mercier au gouvernement, en préférant stopper l'ouverture pour recentrer son équipe autour de l'UMP. Et Hubert est justement un des seuls UMP à avoir remporté dès le premier tour une ville de plus de 100 000 habitants.
Un cadre de l’UMP affirmera pour sa part à lyonmag.com : “Sarkozy ne sentait pas Mercier, il l’a trouvé trop fuyant, pas clair...”
Seule certitude, Michel Mercier, qui a déjà été annoncé plusieurs fois au gouvernement, vient de rater une belle occasion qui risque de ne jamais se représenter. Il devrait donc rester président du conseil général, avec le soutien de l'UMP. Ce qui l'obligerait à démissionner du poste de maire de Thizy, où il s'est fait élire dimanche, pour respecter la loi sur le cumul des mandats.
Et bien entendu tous les journalistes qui lui ont demandé depuis mardi après-midi pourquoi il n’avait pas été nommé au gouvernement, ont eu droit comme d’habitude à une réponse maligne du style : “Ah bon, je devais entrer au gouvernement ?”

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