En 2007, ils avaient perdu leur emploi après la reprise de leur centre
d'appel par Téléperformance et réclamaient depuis 10 000 euros de
dommages et intérêts ainsi qu'une année de salaire par décennie
d'ancienneté.
Selon eux, "une collusion frauduleuse" entre SFR et
Téléperformance avait entraîné ces départs forcés malgré un accord de
gestion prévisionnelle des emplois signé en 2006 dans lequel SFR
s'engageait à garder tous ses salariés. Ce que n'a pas constaté la cour d'appel.
Déboutés en première instance
par les prud'hommes de Lyon en 2012, les 122 ex-salariés ne pouvaient
"se plaindre de la perte d’une chance d’avoir pu conserver leur emploi
au sein du groupe Téléperformance" car ils n'ont pas fait usage de leur
droit à une priorité de réembauche qui leur était proposée selon l'arrêt
de la cour d'appel rendu ce lundi.