Le président lyonnais n'est donc pas seul contre la LFP. Interrogé par L'Equipe, le président du conseil d'administration des Verts, Bernard Caïazzo, a indiqué que le CNOSF avait rendu son jugement sans en parler à tous les membres du bureau. "Il n'y a eu ni réunion téléphonique ni débat. En fait, la veille, lors du conseil d'administration, le sujet a été abordé alors que Jean-Michel Aulas était parti. Tout le monde a compris qu'il s'agissait d'une sorte d'échange par rapport à la problématique Canal +" , a-t-il admis.
Pour Caïazzo, c'est un conflit d'intérêt
"De façon tacite, on avait compris qu'accepter la conciliation du CNOSF était le bon moyen de ramener le calme. Ce qui pose un problème de conflit d'intérêt. On nous demande d'être juge et partie, de juger des affaires dans lesquelles on peut avoir un intérêt. Tout cela renvoie à un problème. Tant que nous n'aurons pas un système avec des salariés qui tranchent, et pas des présidents élus comme c'est le cas actuellement", a ajouté le président du conseil d'administration de l'ASSE.
Le Président de Reims, Jean-Pierre Caillot, soutient également son homologue lyonnais.
Aulas ne comprend que son règlement qui l'arrange
Signaler RépondreDernière mise à jour il y a 18 minutes - Publié le 04/05/2015 à 18:23
Signaler RépondreLIGUE 1 - Pour le président du conseil de surveillance de l'ASSE, Bernard Caïazzo, les contestations de Jean-Michel Aulas n'ont pas lieu d'être. Pour lui, la décision de la LFP de réduire les sanctions de Payet et d'Ibrahimovic est légitime.
Pensez-vous, comme Jean-Michel Aulas, que la décision d’accepter la conciliation du CNOSF dans l'affaire Ibrahimovic a été faite de manière irrégulière ?
Bernard Caïazzo : Je ne suis absolument pas sur la même longueur d’onde que Jean-Michel Aulas. Je n’ai aucun reproche à faire dans la prise de décision. Frédéric Thiriez a l’autorité pour la prendre d’autant plus qu’il a été soutenu par 24 des 25 membres du conseil d'administration de la LFP. Si les membres étaient réunis aujourd’hui, ils voteraient de la même manière. Et Jean-Michel Aulas se retrouverait seul. On ne gagne pas les matches dans les bureaux mais sur le terrain.
Est-ce commun de prendre des décisions sans réunir le conseil d'administration ?
B.C. : Montpellier-Lyon a été inversé pour une question de stade et l’OL a joué trois matches à domicile. Frédéric Thiriez a-t-il demandé une autorisation pour ça ? Le bureau ne s’est pas réuni. Quand ça arrange Jean-Michel Aulas, le mode de décision est bien mais quand ça ne l’arrange plus, le mode n’est pas bon.
Pourquoi avoir soutenu la conciliation du CNOSF ?
B.C. : Mon analyse est qu’il faut toujours ramener le calme dans le foot, ce n’est pas une question de vie et de mort. Et c’était une bonne façon après le boycott de Canal +, de revenir à la normale. J’ai accepté la conciliation car à titre personnel, je pensais que c’était une bonne chose de revenir à des rapports positifs.
Cette décision de la Ligue a-t-elle biaisé le championnat ?
B.C. : Est-ce que ça change une seule des victoires du PSG ? Si l’OL voulait être devant le PSG, il n’avait qu’à gagner contre l’ASSE (ndlr : victoire 3-0 à Geoffroy Guichard, nul 2-2 à Gerland). Si c’est nous qui avons empêché Lyon d’avoir le titre, nous en sommes fiers. Mais je ne pense même pas, c’est la qualité du PSG qui lui a permis de gagner. Ce championnat est cohérent, chaque équipe est à sa place.
Pensez-vous qu’il y a un risque que Lens n’aille pas au bout du championnat ?
B.C. : Sur l’affaire de Lens, ce n’est pas à trois jours de la fin qu’une équipe va abandonner le championnat. C’est la fédération qui a autorité. Le football a besoin de sérénité. Il faut arrêter de sans arrêt se polariser sur des débats sans intérêt. Même si, nous, ça nous arrangerait (ndlr : l'ASSE n'a pas fait le plein de points face à Lens), j’estime qu’il fallait gagner sur le terrain. On menait 2-0 contre Lens, on aurait dû gagner sur la pelouse (ndlr : 3-3 au final) .
Trouvez-vous légitimes les contestations d’Aulas ?
B.C. : Je pense sincèrement qu’il faut avoir l’esprit sportif. Il y a l’excuse de la fatigue, de la fin de saison. Mais je pense que si l’OL termine deuxième et qualifié pour la C1, ce sera une très, très bonne saison pour lui. Et on pourra féliciter Aulas pour son travail.
http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2014-2015/sanction-d-ibra-bernard-caiazzo-asse-pas-sur-la-meme-longueur-d-onde-que-jean-michel-aulas-ol_sto4704546/story.shtml
Signaler Répondreapparemment Lyon Mag n'a pas la même compréhension que ses confrères ;)
Quoi? Un conflit d'interêt entre le Qatar - heu pardon le PSG - et la LFP?? Rohh les mauvaises langues
Signaler Répondreceux qui incendiaient JMA en sont pour leurs frais : apparemment il y a anguille sous roche dans cette affaire
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