Pour cela, les acteurs métropolitains viennent de se porter candidats au projet IDEX 2016. Un label qui va, à terme, sélectionner une dizaine de grandes universités françaises à visibilité internationale au service de l’image de la France dans le monde. Mais l’enjeu financier n’est pas non plus négligeable, puisque ce projet IDEX permettrait de recevoir un financement de 25 millions d’euros par an.
Le projet a été lancé ce lundi en présence de Gérard Collomb, mais aussi de Khaled Bouabdallah, le président de l’Université de Lyon. "Grâce à ce projet de grande envergure, je souhaite que le poids scientifique et académique de l’Université de Lyon soit reconnu", a expliqué le maire de Lyon. Pour Khaled Bouabdallah, "l'IDEX proocurerait au territoire la visibilité qu'il mérite ainsi que des moyens renforcés pour faire émerger des programmes de recherche et de formation, en France et à l'international".
Quelques atouts peuvent en effet peser dans la balance en faveur de l’Université de Lyon : ses 130 000 étudiants, 12 500 chercheurs, ses 12 laboratoires d’excellences et ses 9 pôles de compétitivité. Le dossier sera remis fin 2015, avant d’être examiné en 2016 par un jury d’experts internationaux.
L'Université de Lyon s'était déjà portée candidate au projet IDEX en 2012. A l'époque, le dossier avait été recalé.