Déjà condamné en 2013 à Lyon pour corruption de mineur à de la prison
avec sursis, il avait été forcé de purger deux mois ferme pour ne pas
avoir respecté ses obligations judiciaires.
Dans une lettre envoyée à
sa fille mais interceptée par le personnel pénitentiaire, il avait
demandé à sa progéniture de faire le ménage dans ses affaires ;
littéralement de détruire son matériel informatique et les données sur
ses clés USB. Une demande suffisamment louche pour que l'information
remonte jusqu'aux enquêteurs en charge de l'affaire.
Ces derniers
avaient mis la main au domicile du quinquagénaire à l'Isle-d'Abeau sur
35 000 images à caractère pédopornographiques, mais aussi 12 000 vidéos
réparties sur DVD et clés USB. L'ordinateur lui était vide, la fille du
détenu avait déjà découvert par hasard mi-avril son contenu et l'avait
effacé, sur sa propre initiative...