La fusion des régions Rhône-Alpes et Auvergne doit être encadrée. Le Premier ministre a pour cela nommé Michel Delpuech en tant que préfet préfigurateur de cette nouvelle grande région. Cette réforme administrative des régions a besoin de préparation. Le préfet du Rhône a donc organisé ce mercredi un séminaire de l’encadrement avec les différentes directions administratives et préfectorales des deux régions.
Quels changements avec la fusion Rhône-Alpes-Auvergne ?
L’Auvergne va être rattachée à une région riche et puissante, selon le préfet de la région Auvergne, Michel Fuzeau, présent à Lyon : "le secteur économique adhère complètement à cette fusion car il existe une complémentarité avec Rhône-Alpes. Nous n’avons pas connu de phénomènes d’opposition car on avait l’habitude de travailler d’ensemble".
Cette réforme a été créée pour "moderniser la France. En renforçant les régions on devrait avoir plus de puissance et de ressources économique", estime Michel Delpuech.
Pour la fusion Rhône-Alpes Auvergne, pas de tergiversation : les 13 000 fonctionnaires répartis dans les deux régions n’ont pas à craindre pour leur emploi.
Mais le chantier est de taille et il y aura de nouvelles affectations pour "améliorer l’action publique".
Par exemple les personnes qui ne s’occupent plus du logement en Auvergne car centralisé en Rhône-Alpes pourront être envoyés sur d’autres missions nécessitant du personnel et des compétences. "Il ne faut pas faire de l’immobilisme mais refonder l’administration", conclut le préfet Delpuech, bientôt en charge de Rhône-Alpes Auvergne, future 2e région de France et 4e de l’Union européenne en termes de taille et d’habitants.
Une baisse des dépenses est également attendue par l’Etat, conséquence de la suppression de nombreux doublons. Il faudra au moins trois ans selon le préfet du Rhône pour réellement apprécier les bénéfices de la réforme.
Michel Delpuech doit désormais poursuivre son travail et notamment consulter les organisations syndicales avant de faire son rapport à Manuel Valls au 30 juin.
Year, une petite réduction de personnel, ça fera pas de mal à mes impôts !
Signaler RépondreVous avez de mauvaises procédures de travail, vous êtes peu motivé à avoir la même vitesse de travail que dans le privé, vous prenez beaucoup de pause, vous coutez plus cher en moyenne, l'armée à DIVISER ses couts administratifs quand elle a réformé sa gestion dans l'urgence pour faire face aux coupes du Gouvernement avec plus ou moins de bonheur, mais ils n'en sont qu'au début de leur réforme et rien que la réforme de la gestion logistique est un exemple de réforme, division par 30 et toujours opérationnelle, la même chose est possible dans les autres administrations, surtout l'école, des souvenirs que j'ai de mes stages là-bas.
Signaler RépondrePlusieurs secrétaire payées à ne rien faire qui pourrait être fait par 1... pour plusieurs établissements, des gestionnaires comptables n'ayant aussi pratiquement aucun travail à faire, un sur-encadrement, 2 proviseurs dont 1 adjoint et quand on regarde son planning de travail, soit on rit, soit on pleure.........
Pour faire partie d'une de ces administrations qui vont fusionner, je peux dire qu'il sera très difficile de baisser les dépenses. Les services sont déjà décimés par le non remplacement d'un départ en retraite sur deux, et la fusion des régions n'enlève aucune mission aux services. Du coup, je ne vois pas bien où les économies seront possibles...
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