Le président de l'Institut Mérieux a mal vécu cette semaine la mort annoncé d'ERAI, qu'il avait créé en 1987. Au Progrès, il a indiqué que "les partis politiques ont voulu régler leurs comptes en flinguant ERAI. C'est vrai qu'on est entré dans une bataille politique très politicienne et c'est là où l'exécutif a failli en laissant cette situation se dégrader à quelques mois des élections régionales".
Pour rappel, lundi, les conseillers régionaux Rhône-Alpes avaient rejeté le plan de sauvegarde de l'agence censée aider les entreprises à exporter leur savoir-faire à l'étranger, principalement en Europe. Le but était de voter une subvention de 4,4 millions d'euros à l'ARDI pour que cette dernière reprenne ERAI.
Mais pour Alain Mérieux, le problème est plus ancien. "Je ne comprends pas qu'on ait laissé pourrir cette situation avec une gestion un peu mégalomane et pas très contrôlée. Le conseil d'administration n'a pas fait son boulot et l'exécutif de la Région n'a pas non plus été réactif", a rajouté l'ancien 1er vice-président de Rhône-Alpes.
ERAI désormais agonisante, Alain Mérieux envisage de lui donner une petite soeur. "Aujourd'hui, les entreprises visent le Brésil, la Chine, l'Amérique du Nord ou l'Inde et il faut être évidemment bien accompagné".
Nous devrions tous nous réjouir de la disparition de cette saloperie d'ERAI, les stupides incompétents inutiles crétins et en plus expatriés A NOS FRAIS ne sont plus, des économies, enfin enfin enfin, la mort d'ERAI est la meilleure nouvelle de ce début d'année.
Signaler RépondreÉlections régionales RHONE-ALPES ( 10/03/1992 )
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" la politique c'est un métier qui nécessite une formation, de l 'expérience et une conviction "
a déclaré Jacques Chirac en dénonçant l'irruption des socio-professionnels dans la vie électorale.
Que doivent en penser les ministres de la société civile !!!!!