L’entreprise d’une quinzaine de personnes est actuellement leader sur le marché de la téléprésence.
"Être avec vous sans être là", s’exclame Jérémie Koessler, le créateur
d’Awabot. Le robot de téléprésence se nomme Beam. L’écran de la machine
est monté sur deux roues, à hauteur d’homme et est équipé d’une webcam,
d’un micro et de haut-parleurs. Piloté à distance depuis un ordinateur,
le robot se déplace d’endroits en endroits en affichant votre visage.
L’application
est destinée à plusieurs secteurs. Tout d’abord, l’éducation car cela
permet à des élèves qui ne sont pas en mesure de se rendre en cours de
pouvoir tout de même suivre leur cursus scolaire. Jérémie nous raconte
une histoire concrète : "Jeanne une étudiante de Centrale Lyon a eu une
opération à la colonne vertébrale qui lui a demandé une hospitalisation
et une immobilisation. Cela a signifié la fin de son année scolaire.
Mais grâce au robot installé dans son école, elle a pu réussir son année".
"Se battre contre les à priori dans les entreprises"
Le
robot peut également servir dans le milieu de la santé pour rapprocher
les patients et la famille des patients, dans le monde de la culture
avec la traduction dans les musées d’un interprète situé à l’autre bout
de la planète. Depuis quelques mois, le robot d’Awabot commence peu à
peu à conquérir les entreprises pour des visio-conférence ou du
télétravail.
Toutefois, pour le directeur général d’Awabot, le
milieu de l’entreprise est difficile d’accès. "Dans une entreprise, le
mot robot fait peur car les salariés pensent tout de suite à "suppressions d’emplois". Il faut se battre contre les à priori. C’est
notre principale difficulté".
Le prix moyen du robot est de 15 000 euros.