Durant les 3 jours du festival, de nombreux styles musicaux étaient représentés, de la dub au jazz manouche en passant par le reggae ou le rap...Chaque jour, le son débutait à 11h pour finir à 8h le lendemain matin, de quoi ravir les 10 000 spectateurs venus tout le weekend sur le site. Pour Gaël Michel, le directeur de Demon D’or, "l'idée première est d'avoir une programmation qui plaise à tous". Pour cela, 4 scènes avaient été montées.
Au commencement, l’événement a été créé par une quarantaine de copains du collège qui voulait organiser un festival. Tous étaient membres de 3 associations qui se sont rassemblés pour créer, il y a 11 ans, le collectif Démon d’Or.
Lors du festival, un point d’honneur est mis sur le respect de l’environnement. Sarah Bergman, 24 ans, est la responsable écolo pour le festival. Pour elle, "de nombreuses méthodes sont utilisées pour ne pas polluer. Du plus simple comme avec les toilettes sèches, le tri sélectif partout y compris dans le camping ou les verres réutilisables, au plus compliqué avec le recyclage des excréments par un prestataire ou le snack alimenté par les agriculteurs de la région".
Pour assurer la sécurité des festivaliers, l’ensemble de l’organisation est briefé. Surtout depuis l’édition 2012, lorsqu’un homme s’était endormi sous une voiture et s’était fait écraser le lendemain matin car le conducteur ne l’avait pas vu. L’une des 150 bénévoles affirme "faire surtout attention à ceux qui dépassent un peu voire beaucoup les limites. Pour nous c'est un moment de fête, l'idée c'est que tout le monde puisse totalement profiter de la soirée". Pour Gaël Michel, " aujourd'hui l’objectif est de pouvoir organiser ce festival de nombreuses années encore pour permettre aux gens qui aiment la musique de venir se régaler... tout en étant responsables".