Ce mercredi matin, Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, a ouvert l'évènement en prononçant des mots forts. "Le début d'une histoire doit s'écrire ici", a clamé celui qui avait vécu "une grande déception à Copenhague". "L'heure est à l'action, à la décision. Notre rencontre est inédite par son ampleur, les gouvernements ne sont plus seuls face au réchauffement climatique", a indiqué Jean-Jack Queyranne devant l'Assemblée de l'Hôtel de Région.
Ronan Dantec, porte-parole climat de la coalition Cités et gouvernements locaux (CGLU), a été plus offensif. "Les catastrophes se multiplient (...) Ce jeu de dupes ne fera que des perdants. Pourtant on perpétue ses règles".
Autre intervenant de cette ouverture de séance, Mike Bloomberg, ancien maire de New-York, s'exprimait dans un message vidéo. Il exhortait alors les villes et leurs représentants à prendre leurs responsabilités dans la lutte contre le réchauffement climatique, indiquant à grands renforts de chiffres que la majorité des émissions nocives provenaient des grands centres urbains.
"On fait du surplace actuellement. Il va falloir sprinter dans les 200 derniers mètres et nous on est là pour pousser", a également précisé Jean-Jack Queyranne à l'occasion d'un point presse.
Pour les 900 participants venus de 80 pays du sommet mondial Climat et Territoires, place désormais aux ateliers de travail durant lesquels les élus et acteurs non-étatiques dévoileront ce qu'ils font au plan local pour réduire la hausse des températures.
En attendant François Hollande, qui doit atterrir à Bron à 13h puis arriver à 14h à l'Hôtel de Région. Le Président de la République interviendra lors de l'assemblée "Climat : la société en mouvement". Puis redécollera pour le Bénin où il est attendu en fin de journée.
""En attendant François Hollande, qui doit atterrir à Bron à 13h puis arriver à 14h à l'Hôtel de Région. Le Président de la République interviendra lors de l'assemblée "Climat : la société en mouvement". Puis redécollera pour le Bénin où il est attendu en fin de journée."""
Signaler RépondreL'avion du président normal ne participe pas au "réchauffement climatique" par contre le citoyen moyen au chômage, si. Cherchez l'erreur !