Cette association, indépendante des mouvements politiques nationaux, aurait ainsi comme objectif d’intéresser la société civile à la chose publique. Et oui, que cela plaise ou non, tout le monde ne veut pas prendre sa carte dans un parti traditionnel. A l’heure où les citoyens font difficilement confiance au monde politique, cette démarche, comme beaucoup, me paraît plutôt marquée par le sceau du bon sens.
D’ailleurs, parmi les élus de Lyon, Pascal Blache n’est pas le premier et ne sera assurément pas le dernier à créer sa propre association. Ce qui doit faire la richesse de la droite lyonnaise, c’est justement sa diversité et sa capacité à innover notamment dans ses idées. L’enjeu réside simplement dans le fait de savoir le moment venu se rassembler.
Après l’annonce du lancement de "Nouveau Cap Lyon Métropole", certaines réactions négatives ont de quoi laisser perplexe. Heureusement qu’elles furent minoritaires !
Quelques uns de nos amis reprochaient son existence au seul titre qu’il ne doit y avoir qu’un seul "courant" à Lyon. Je comprends l’argument, je ne le comprends plus dès lors que ce sont les mêmes qui militent au sein d’un courant ou d’une écurie présidentielle au niveau national. Pourquoi la liberté qu’ils revendiquent au niveau national ne devrait-elle pas pouvoir s’exprimer au niveau local ?
D’autres pointaient du doigt le risque de division et la bataille des ego. Je crois que c’est parfaitement clair pour chacun d’entre nous, Michel Havard est le président d’Ensemble Pour Lyon, principal groupe d’opposition au Conseil municipal de Lyon et à ce titre, garant d’une certaine autorité. Arrêtez donc de créer des problèmes là où il n’y en a pas !
Pour d’autres, le timing n’était pas le bon. Il aurait fallu attendre début 2016 et la fin des Régionales. Cela tombe bien car c’est ce qui est prévu ! Pascal Blache l’a dit et répété, cette association ne sera réellement active qu’à partir de 2016. Nous soutiendrons ainsi tous Laurent Wauquiez dans sa campagne que nous soyons candidat ou non.
Mais, le fait de faire campagne pour les Régionales ne doit évidemment pas interrompre tout le travail que nous faisons sur le terrain en vue des Municipales en créant un lien fort avec les Lyonnais. Si les Municipales de 2020 ne sont évidemment pas un sujet, il n’en demeure pas moins que les Lyonnais attendent qu'on s'occupe d'eux et de leur quotidien. Je tiens à le préciser car je ne suis pas certain que ce soit une évidence pour tout le monde…
Enfin, il est fort regrettable de constater qu’il existe encore chez certains d’entre nous comme un réflexe de repli dès lors qu’apparaît de la nouveauté. Celle-ci, au lieu d’être considérée comme une richesse est au contraire ressentie comme une menace. Imaginez s’ils venaient à perdre leur confort, leur pré carré, leur semblant de pouvoir !
Pour la plupart d’entre eux, ils ont applaudi des deux mains le Président Sarkozy lorsqu’il déclarait en 2005 "c’est la vie, la concurrence ; je vais même vous dire mieux, moi, j’ai la concurrence dans les veines". Par contre, dès que cette concurrence peut éventuellement troubler leur plan de carrière, ils plient. L’intérêt collectif, bordel !
L’échéance des Municipales 2020 est encore loin. Nous avons un contexte national et une situation locale qui font que nous pouvons pour la première fois depuis 2001 imaginer réellement pouvoir l’emporter. Aussi, ne perdons pas notre temps et notre énergie dans de vaines querelles. Concentrons-nous sur l’essentiel : montrer aux Lyonnais qu’ils peuvent de nouveau nous faire confiance.
A vrai dire, le plus important, ce n’est pas que tel ou tel ait son association mais bien qu’au sein de la droite lyonnaise une vision se dégage et que le travail soit fait. Le choix de notre candidat se fera tout seul en espérant qu’il ne sera pas désigné lors d’une primaire mais par la seule dynamique qu’il aura su insuffler et sa capacité à rassembler au-delà de notre camp, notamment dans les milieux populaires et économiques.
J’ai connu de l’intérieur l’époque du RPR lyonnais à la fin des années 90 où il y avait des divisions. La seule différence, c’est que nous avions à l’époque avec l’UDF quasiment tous les pouvoirs contre des miettes maintenant (7 arrondissements sur 9 et 4 circonscriptions sur 4 à l’époque contre 2 arrondissements et 1 circonscription aujourd’hui). Ces divisions nous avaient amené à l’échec. Je pense que nous sommes tous d’accord pour ne plus revivre cela. La récré est terminée, au boulot maintenant et tous ensemble !
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Jérémie Bréaud est élu Les Républicains du 6e arrondissement en charge du Numérique
y'a pas dite "société civile, c'est quoi ce truc maçon encore nein !', y'a le Peuple Souverain de France via ses
Signaler Répondre"portions souveraines du Peuple/congrégations";
l'idée est louable mais le mercantile est aussi mort que dite politique"
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nombres de concitoyens de bien socio-professionnellement, inspirent à un retour au source chez-lui en sa contrée délaissé politiquement mais confionsement mis en friche tel NOS ayants droits souverains avec leurre saleté mondialisme à gogo partoutatis, de-raison FUIRE ce paradigme portnawak , aussi font bien se reprendre en main pour civiquement réagir autrement leur destin NOS congrégations hors cadre politico-... mais seulement avec-eux-mêmes pour eux-TOUS donc bon juste ce qui faudra en effort mutualiste pour le bienfondé ce que FRANCE "plus taxe inutile que servant autre qu'à la Nation souveraine du fait leur fuit de labeur en commun la chause publique"
Réveil jeune homme ! La ville était de droite lorsque celle-ci comptait deux (vrais) partis : l'UDF et le RPR. Dans une élection à 2 tours, il ne faut surtout pas se présenter seul au 1er tour, mais en concurrence dans son camp. Ceux qui disent que seule l'union permet la victoire mentent. D'une part , c'est l'union au 2ème tour qui la permet et, d'autre part, ils ne veulent surtout pas de concurrence au 1er tour. En 2001, la gauche (32 %) ne l'aurait jamais emporté si l'UMP (24 %) n'avait pas refusé la fusion avec les listes Millon (23,5 %) au 2ème tour. CQFD.
Signaler RépondreJeanette, que ce soit Havard, Fenech, Hamelin, Berra, ils ont tous une association dont le but est de créer le débat et de récolter des fonds pour financer l'activité publique.
Signaler RépondrePourquoi Blache n'en aurait pas un ? Est ce de la division ?
Par contre, ce qui divise, ce sont qui jettent le discrédit sur son action. Ne nous trompons pas d'objectif.
il veut viter les divisions en crant un autre parti politique? C'est mignon
Signaler Répondre"Monsieur Bréaud et son petit gang" ! Ho Hé calmez-vous un peu, c'est pas la guerre du milieu à Lyon ! Je pense que Jérémy Bréaud fait allusion dans son titre à des commentaires qui ont fleuri sur certains réseaux sociaux ce week-end ou dans certains posts ("petit gang" en est un bon exemple), des commentaires assez affligeants voire injurieux et qui n'ont rien à faire dans le débat politique. Pour le reste, il y a quand même beaucoup de réactions positives et ça c'est bien.
Signaler RépondreCe n'est pas ce qu'il dit ! Il dit qu'ils ont le droit de continuer ainsi au risque encore de perdre à cause des divisions.
Signaler Répondrehum, je comprend mieux. Monsieur Breaud et son petit gang décident de qui a le droit de parler ou pas?
Signaler RépondreJ'avais pourtant cru comprendre qu'il prônait la liberté d'agir et de s'exprimer. Peut être n'est ce valable que pour lui même et pas pour les autres
Je l'ai compris ! Il veut certainement dire que ceux qui critiquent toute nouveauté et tout changement dans les façons de faire se comportent en irresponsable. Et par conséquent, il faut qu'ils s'arrêtent de suite et se comportent en personne adulte.
Signaler RépondreMonsieur Breaud, je ne comprend vraiment pas le titre de votre article.
Signaler RépondreGrenouille grenouille grenouille grenouille qui voulait qui voulait qui voulait...
Signaler RépondreC'est marrant les réactions de certains... Sur l'appartenance à un autre parti que les Républicains, tous les grands élus lyonnais ont aussi me semble-t-il leur micro-parti ou leur association propre (G. Fenech, E. Hamelin, M. Havard...) Donc pour faire preuve d'une telle mauvaise foi dans les commentaires, c'est que l'initiative de P. BLACHE doit en inquiéter plus d'un ! C'est vrai que face à l'endormissement général, un mec qui se bouge pour rameuter du monde dans le giron de la droite lyonnaise, c'est pas bien !!! Obnubilés par leur pré carré, certains ne savent plus quoi inventer... au vu des résultats aux dernières municipales, ils feraient mieux de faire profil bas...
Signaler RépondreDu bon sens, un peu de fraîcheur, une analyse cohérente et relativement objective, ça fait du bien !
Signaler RépondreJe n'ai pas compris la même chose sur ce sujet, il ne semble pas dire qu'il a découvert l'info dans un journal (ce serait d'ailleurs bête de l'écrire).
Signaler RépondrePar contre je me demande si Michel Havard était au courant. Là il y a une vraie question !
Bref dans l'ensemble c'est assez hypocrite comme article je trouve !
Au vu des relations de Pascal Blache son parti sera de loin le plus riche dans les 6 mois qui viennent ! Ah ah a poil les Républicains !!
Signaler RépondreLes statuts des Républicains sont clairs :l'appartenance à un autre parti est interdite. Alor Monsieur Breaut vous choisissez quoi l'aventure ou l'investiture ?
Signaler RépondreBreaud veut nous faire croire qu'il a découvert dans le journal la création de ce parti dont l'objet social tourne exclusivement autour de la personne de Blache ! Il fait partie de sa garde rapprochée, est de tous les coups et on ne lui aurait rien dit ? Risible ! Tout le reste n'est que billevesées.
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