Dans cette déclaration, signée notamment par le Cardinal Philippe
Barbarin, on peut lire notamment que "cette décision médicale risque de
provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert" : "Il n’est
pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin
disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation
nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le
cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme
n’appartient à personne".
Pour rappel, la Cour européenne des droits
de l’Homme a autorisé il y a plus d’un mois l’arrêt des traitements de
cet homme de 39 ans, tétraplégique en état de conscience minimale, après
un accident de la route en 2008.
Les 9 évêques de Rhône-Alpes se
rangent donc derrière l’avis des parents de Vincent Lambert, qui
résident dans la Drôme et qui se battent contre l’arrêt des soins : "Aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs
établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir",
expliquent les signataires de la déclaration.
La décision finale sera
rendue ce jeudi par le Dr Simon, une chef de service ayant fait partie
de l’équipe qui a décidé à deux reprises d’arrêter les traitements.
le diocèse est passé maitre dans l'art de se prononcer sur des questions qui ne le regardent pas et auxquelles la religion n'entend pas grand chose
Signaler Répondreentièrement d'accord avec ce que vous écrivez.
Signaler RépondreIl ne s'agit pas de traitements. Il s'agit de nourriture et d'hydratation.
Signaler RépondreQUand son neveux, sa femme et certains médecins réclament pour lui "l'arrêt des traitements", ils demandent en fait qu'on arrête de lui donner à boire et à manger.
Qu'on le fasse mourir de faim et de soif.
C'est monstrueux...!