Les premières décisions concernant la réforme territoriale ont été
annoncées lors du dernier Conseil des ministres avant les vacances d’été
du gouvernement. Il ne s’agit pour l’instant que d’une liste provisoire
; la définitive étant dévoilée avant le 1er octobre 2016.
Outre
Lyon qui sera le chef-lieu de Rhône-Alpes-Auvergne, les villes de Strasbourg,
Bordeaux, Dijon, Toulouse, Rouen, Lille, Rennes, Marseille, Nantes,
Orléans, Paris et Ajaccio ont été avancées.
A noter que cette
nouvelle organisation territoriale, qui se traduira par un passage de 22
à 13 régions à partir du 1er janvier 2016, prévoit la suppression de
neuf postes de préfets de région et autant de postes de directeurs
généraux d'agences régionales de santé (ARS), rapporte le compte-rendu
du Conseil des ministres.
Vendredi 31 Juillet 2015 à 13h48
Lyon sera bien la capitale de la future région Rhône-Alpes-Auvergne !
LyonMag
Sans surprise, la capitale des Gaules a été désignée ce vendredi matin capitale de la future région Rhône-Alpes-Auvergne.
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FIGAROVOX /EXCLUSIF
Signaler Répondrehttp://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/08/04/31001-20150804ARTFIG00270-regionales-revelations-sur-un-accord-psprg-qui-va-couter-114-millions-d-euros.php
- Dominique Reynié révèle que le nouveau poste de «président délégué» au Conseil régional qui doublonne avec ceux de «président» et «vice-président» découle d'un accord entre le PS et le PRG et devrait coûter 114 millions d'euros au contribuable.
Dominique Reynié est candidat de la droite et du centre en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Depuis octobre 20082, il est directeur général de la Fondation pour l'innovation politique. Il est notamment l'auteur de Populisme: la pente fatale (Plon 2011) , Les nouveaux populismles (Fayard 2013).
Au cœur d'un été caniculaire, le Parti socialiste vient de donner le jour à un nouveau poste pour la future Région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées: «Président délégué». On ne sait pas ce qu'est cette fonction mais on sait à quoi ça sert et on va voir ici combien cela va nous coûter.
La création de ce poste de président délégué découle en effet directement du tout récent accord électoral associant le PS au PRG pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Cher lecteur et citoyen, vous ne rêvez pas. C'est bien au terme d'obscures négociations parisiennes que le PS a dû céder au Parti radical une vice-présidence initialement promise à Damien Alary, lequel s'est donc trouvé écarté de la distribution des postes. Pour le consoler, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout le Gouvernement, jusqu'au Premier ministre, et le Chef de l'Etat n'ont pas hésité à créer un poste: «Président Délégué».
Le « président délégué » n'est rien d'autre qu'un président supplémentaire. Le gouvernement et les majorités socialistes régionales viennent donc de décider la fusion de deux régions pour laisser la place à un seul Conseil régional… dirigé par deux présidents !
Le nouveau Conseil régional serait donc conduit par un(e) président(e), plusieurs vice-président(e)s et un(e) président(e) délégué(e)… Damien Alary a fait connaître publiquement sa satisfaction. Elle est d'autant plus convaincante qu'il a tenu à préciser que le poste de «président délégué» devait être supérieur à celui de vice-président… Le «président délégué» n'est rien d'autre qu'un président supplémentaire. Le gouvernement et les majorités socialistes régionales viennent donc de décider la fusion de deux régions pour laisser la place à un seul Conseil régional… dirigé par deux présidents!
Dans ces tractations électorales estivales, le Parti socialiste a foulé au pied tous les principes de la morale républicaine. La collusion entre l'Etat et l'intérêt d'un parti politique est à son comble ; on se distribue les postes sans attendre la décision des électeurs ; lorsqu'il n'y a pas assez de postes pour servir les comparses assis autour de la table, on en crée de nouveaux ; on passe la facture aux citoyens en charge d'acquitter «l'impôt républicain». Ce sont les mêmes gouvernants qui, il y a encore quelques jours, ont tenté de nous faire croire que la fusion des deux régions répondait à l'impératif de réduction des dépenses publiques.
Même les régions qui ne fusionnent pas se verront doter d'un nouveau poste de président ! Heureux habitants de PACA, Centre, Ile-de-France, Bretagne et d'Outre-mer, sachez qu'un nouveau poste est à pourvoir !
Sachons le: avant même d'être effectif, ce lot de consolation nous coûte très cher. Il a mobilisé durant des semaines l'appareil d'Etat. On nous annonce maintenant qu'il mobilisera aussi le Parlement pour l'adoption d'une «loi Alary». Dans nos glorieux cimetières, Rousseau, Carré de Malberg et leur belle définition de «la Loi, expression de la volonté générale», virevoltent dans leur tombe! Pour noyer le poisson et cacher les vils motifs politicards, l'Etat et le Parti socialiste, qui eux ont bien fusionné, annoncent l'extension à toutes les régions ce poste de «président délégué», avec les obscurités et tous les coûts associés. On comprend donc que même les régions qui ne fusionnent pas se verront doter d'un nouveau poste de président! Heureux habitants de PACA, Centre, Ile-de-France, Bretagne et d'Outre-mer, sachez qu'un nouveau poste est à pourvoir!
Combien cela va nous coûter? Si l'on prend comme base de calcul la présidence actuelle de Midi-Pyrénées, celle de Martin Malvy, malgré l'absence de transparence sur l'organisation du cabinet, on compte au moins 32 membres salariés. Sur la base du salaire médian de la fonction publique territoriale, autour de 2900€ bruts chargés, en intégrant l'indemnité du président, 66 145,56 € bruts annuel, on obtient un total situé autour de 1,2 million d'euros par an. Multiplié par le nombre futur de régions (16) et par la durée du mandat (6 ans), on atteint donc 114 millions d'euros.
Tout ça pour permettre un accord électoral entre le PS et le PRG dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, et alors que notre dette publique atteindra 100% du PIB avant les élections régionales ; que les collectivités locales sont privées par cette même majorité d'une partie importante de leurs ressources, avec ordre de faire plus et mieux ; que les petites et moyennes entreprises sont en difficultés ; que bon nombre de nos familles sont en souffrance. Dans ma région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, le chômage atteint 12,5% de la population active ; on y trouve 4 des 10 départements les plus pauvres de la France métropolitaine. Au milieu de ce désastre, ces arrangements entre amis soulèvent le coeur. Pour ma part, je m'engage d'ores et déjà à refuser d'attribuer le poste de «président délégué». J'installerai à la place, sur mon bureau, un pot de fleurs en tissu acheté sur mes deniers personnels, un pot aux roses bien sûr.
Les 6 et 13 décembre prochain les citoyens de notre grand pay
si seulement cela pouvait empêcher un certain Tribunal de Commerce de faire son job sérieusement avec UN Juge professionnel, bien des délits fiscaux seraient empêchés..
Signaler RépondreA voir aussi de contrôler les liquidateurs.. dont l un d eux est en prison pour longtemps !
Lugdunum était déjà la capitale des Gaules...son évêque est le Primat des Gaules...Lyon n'allait pas être rétrogradé en sous préfecture de Clermont Ferrand ou du Puy
Signaler Répondre@MA: Promenez-vous à Bourg-Saint-Maurice, Aubenas ou Aurillac, vous verrez que personne ou presque ne connaît Gérard Collomb. Le français moyen adore détester ses hommes politiques, mais le maire de Lyon est tout sauf une figure régionale, et on ne peut pas cette fois-ci l'accuser de vouloir prendre le pouvoir de la région AURA.
Signaler RépondreQuand on est un godillot du Ps, on aime entendre qu'un seul discours, celui du prédateur Collomb. Si vous n'avez pas compris que le pouvoir s'éloigne du citoyen, que Collomb se construit encore une baronnie, alors vous êtes aveugle. Vos propos n'ajoutent rien au débat pourtant essentiel, quelle est la place du citoyen dans ces réformes? Celle des barons est évidente,une réforme faite par l'oligarchie, pour l'oligarchie.
Signaler Répondre"marche arrière", vos propos ne sont pas très clairs, si ce n'est que vous pensez que c'est encore une fois de la faute de Gérard Collomb. La prochaine fois, svp, soyez plus précis où abstenez vous...
Signaler RépondreAurillac capitale !!! mdrr
Signaler RépondreVive les dictateurs et les incompétents, vive les prédateurs. La démocratie en prend encore un coup. Bientôt plus qu'une seule région, la FRANCE, c'est ce qu'on appelle la décentralisation, lorsque le pouvoir s’éloigne du citoyen, Deferre doit se retourner dans sa tombe. Après nous avoir expliquéque pour le bien des Français et de la démocratie, il fallait décentraliser, voilà qu'on nous explique pour les mêmes raisons qu'il faut centraliser, les dictateurs à la Collomb font la loi et le peuple gavé de foot applaudit. Collomb c'est le plus fort
Signaler RépondreAprès le choix de la capitale viendra celui du nom officiel de cette nouvelle région que LyonMag appelle déjà "Rhône-Alpes-Auvergne". Et j'espère sincèrement que c'est ce nom qui sera retenu à la fin! Parce que le "Auvergne-Rhône-Alpes" proposé par la loi sonne faux et est imprononçable. Il est peut être politiquement correct de mettre les auvergnats en premier pour compenser la perte de leur préfecture de région, mais c'est bien le seul avantage. En plus, grâce à France 3 Rhône-Alpes-Auvergne, nos oreilles sont déjà habituées à entendre ce nom!
Signaler RépondreOui vive Lyon et vive Gérard !!!!
Signaler RépondreBouhou Amplepuis capitale de région, pourquoi Lyon ? New York n'est même pas la capitale de son état, alors pourquoi Lyon Capitale, c'est ça qu'on appel le Progrès ? Le pouvoir aux petits !! Bouhou bouhou
Signaler RépondreVIVIE LYON ! VIVE COLLOMB !
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