Même s’il ne ressemble plus en rien à l’ancienne maison d’arrêt le site a conservé les vestiges du passé : "On a gardé environ 40% du bâtiment ancien, en nettoyant bien sûr les vieilles pierres qui avaient été noircies par le temps ainsi que la tour qui surplombait toute la prison. On en a fait le cœur du nouveau campus", détaille l’architecte Jean-Pierre Blondeau.
Dans cette rotonde, anciennement tour de surveillance de la prison, a été installé l’accueil. De là partent 6 ailes autour desquelles a été organisé le campus. Mais deux parties se distinguent fortement dans ce nouveau bâtiment : la partie faite de pierres, et une autre partie plus récente. Deux espaces avec des rôles bien distincts. Alors que dans l’espace ancien se trouve l’accueil, l’espace d’exposition ainsi que la chapelle et quelques salles de classe, l’espace plus récent se compose essentiellement d’amphithéâtres.
Le campus a également voulu s’ancrer dans la modernité en installant une salle de co-working "afin de développer des pédagogies actives qui utilisent des méthodes collaboratives, qui permettent de travailler ensemble. C’est une innovation pédagogique au sein de la Catho", conclut le recteur.
C'est à priori une belle réussite ce reclassement. Et des étudiants c'est quand même nettement plus agréables comme voisinage que des murs de prison...
Signaler RépondreJ'y suis passé, et la place des archives qui était souvent vide auparavant, se retrouve vite envahie. Elle n'est pas si grande que ça finalement !