Le nom de David Metaxas revient dans le dossier Neyret. "On me reproche d’avoir bénéficié de son secret sur des affaires où j’avais accès aux informations", explique le pénaliste poursuivi pour violation du secret professionnel.
Lors de la perquisition de son cabinet, un e-mail envoyé par l’ancien numéro 2 de la PJ de Lyon avait été retrouvé. Michel Neyret, spontanément, lui donnait des informations sur une fusillade à Marseille qui concernait son client. "Pas très discret comme communication. Moi je n’ai rien demandé", précise David Metaxas qui n’a pas supprimé le mail, "ca prouve ma bonne foi".
Selon lui, on l’a "utilisé pour faire tomber Michel Neyret. (…)", faire de lui "un témoin contre Neyret".
Relaxé deux fois par son conseil de l’ordre des avocats, David Metaxas risquerait de la prison et une amende. Pour le procès qui aura lieu à Paris, probablement lors du 1er semestre 2016, l’avocat plaidera la relaxe et profitera de l’occasion pour s’offrir une tribune. "C’est le moment de dénoncer les dysfonctionnements des services de police et des pôles JIRS".
Après l’affaire, le milieu lyonnais reprochait également à David Metaxas ses liens avec l’ex-superflic. "On a créé des liens mais on était adversaires". Pour prouver qu’il n’était pas son indic comme certains l’ont cru, l’homme de loi espère que l’audience sera publique.
Enfin David Metaxas, avocat de la famille de l’individu abattu par la police à Sainte-Foy-lès-Lyon, attend les suites de l’enquête. Il espère aussi que le nouveau patron de la DDSP du Rhône, Lucien Pourailly sera "une personne compétente qui fasse preuve de psychologie". Ses relations avec son prédécesseur Albert Doutre étaient pour le moins tendues…
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Metaxas est grillé par les magistrats lyonnais , de plus il est chère pour rien , il plaide en s'améliorant , mais actez ceci : en plaidoirie y a bcp mieux en discrétion aussi .
Signaler RépondreDès qu'une personne a de bons résultats, on lui met les bâtons dans les roues!
Signaler RépondreLes français sont jaloux et n'aiment pas la réussite...
Et dans la police, c'est encore pire.