Depuis le 31 août, l’université catholique a pris possession de son nouveau campus place des Archives, de l’autre côté de l’échangeur de Perrache. "On voulait s’étendre et nos bâtiments de Bellecour étaient devenus hors norme. On cherchait quelque chose dans le coin de notre campus place Carnot pour rester une université de Presqu’île, explique Thierry Magnin, ravi du résultat. Quel symbole pour une université catholique comme la nôtre de transformer un lieu d’enfermement en lieu de lumière".
Le résultat est plutôt réussi. Le recteur de l’université indique que le "challenge était de garder 40% des anciens bâtiments de la prison et de marier avec 60% de bâtiments modernes et blancs". Une grande rue sous verre traverse également le campus. "Une université c’est un microcosme ouvert sur le monde, j’espère que l’architecture le permettra".
"L’accompagnement personnalisé de nos étudiants, c’est notre grande force. On tient à le garder en ayant les équipements les plus modernes", confie Thierry Magnin, fier notamment de sa nouvelle salle de coworking. "Notre bilan, ce sont les visages quand on découvre ces lieux. Là, on va être bien".
Les étudiants pourront bientôt participer à une webradio avec RCF qui a intégré l’ancienne prison Saint-Paul. Quant à Habitat et Humanisme, il souhaite lancer des logements pour étudiants et personnes en précarité de santé.
Thierry Magnin a également conscience de participer au changement de visage du quartier situé au nord de la Confluence. "Avec 10 000 étudiants, c’est une autre forme de vie. Il y a déjà des restaurants qui commencent à se monter autour. Nous tenons vraiment à jouer le jeu du quartier en lien avec les associations".
Enfin, la campagne de mécénat 2015-2020 a débuté après avoir déjà récolté 10 millions d’euros ces 5 dernières années. "Nous développons beaucoup le numérique et les masters. Il faut que nous soyons soutenus parce que faire payer les étudiants, ca a une limite", conclut le recteur.
Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com
Vendredi 25 Septembre 2015 à 08h12
Thierry Magnin : "L’université catholique transforme un lieu d’enfermement en lieu de lumière"
Thierry Magnin - LyonMag
Thierry Magnin est l’invité de Ca Jazz à Lyon ce vendredi. Le recteur de
l’université catholique de Lyon est revenu sur la rentrée de la fac
dans les nouveaux bâtiments de l’ancienne prison Saint-Paul.
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oh la finesse !
Signaler RépondreCelle du saucisson de Lyon ?
tiens, à propos de "la secte qui réussit", êtes vous au courant du financement par l'Etat d'un "institut de la culture islamique" qui sera installé à côté de la Grande Mosquée de Lyon : mieux que "gégé" comme vous dites (respectez-le tout de même : il est maire de Lyon), car cette fois c'est "l'argent" géré par M. Cazeneuve, ministre des cultes.
Signaler RépondreCela vous permettra de relativiser beaucoup de choses et d'éviter d'écrire des contrevérités sur une faculté "catholique" fréquentée par les "gosses de riches".
Votre anti-cléricalisme date un peu.
Nous sommes en 2015, juste après l'attentat ayant frappé Charlie Hebdo, mais aussi des policiers, des passants, des juifs, etc.
Je vous assure, révisez vos (faux) classiques....
Houla! Les aigris sont devant le clavier.....
Signaler Répondregégé , ne paie pas beaucoup dans cette affaire , il y a un pool d'entreprises ! et puis , la scolarité est payante les enfants de riches restent entre eux , alors quand le sous-fifre de Barbarin parle de passer de l'enfermement à la lumiére , on peut sourire quand on connait les positions de la secte qui a réussit ! Pour Gégé , il a trouvé à financer en partie la restauration du parvis de Fourviére où seront installés "les marchands du temple "
Signaler RépondreIl aura droit à un office religieux quand il cassera sa pipe ?
extrait de la loi (article L. 731-14 du Code de l'éducation) :
Signaler Répondre"Les établissements d'enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d'universités. Les certificats d'études qu'on y juge à propos de décerner aux élèves ne peuvent porter les titres de baccalauréat, de licence ou de doctorat.
Le fait, pour le responsable d'un établissement de donner à celui-ci le titre d'université ou de faire décerner des certificats portant le titre de baccalauréat, de licence ou de doctorat, est puni de 30000 euros d'amende."
Il encourt cette peine ?
Sans compter l'argent public qui a servi à la construction et à l'équipement (pour ce dernier 1 million d'euros de la Ville si je ne me trompe).
Lyon capitale des gaules est dirigée par sonprimate, Mgr Barbarn, en effet
Signaler Répondreet bien tant mieux, cela nous changera un peu :
Signaler Répondre"Lyon, capitale des Gaules, dirigée par son primat"......
Je vais pleurer à la fin de la religion universelle ou à l'universalité religieuse....
Oui je suis d'accord
Signaler RépondreMais n'empêche, de l'argent il n'y en a plus
Ensuite, on peut se demander à quoi sert d'envoyer nos gamins dans une Université qui ne conduit nul part
Excepté Pôle Emploi
Mais bon, c'est un autre sujet
C'est un peu normal que ce soit tes impots/ et mes impots, qui paient l'école et l'université de nos enfants !
Signaler RépondreRéponse de l'interviewé :
Signaler Répondre.
" Il faut que nous soyons soutenus parce que faire payer les étudiants, ca a une limite"
.
Public ou privé, vous paierez quoi qu'il arrive ! :o)
Une Université Publique humm humm
Signaler RépondrePayée par qui ?
Avec quel argent ?
Hein
Que le public entretienne déjà ses propres locaux..... Eh oui plus de 15000 étudiants du cycle supérieur sur Lyon dans le privé.....qui peut être n'iront pas grossir les effectifs de pôle emploi comme sait si bien le faire les bons représentants de nôtre très "chère" République.
Signaler RépondreC'est quand même triste que ce soit une Université privée et non une université publique qui se soit installée sur ce site historique!
Signaler RépondreOn préfère le particularisme de la religion à l'universel de la République!