L’université Lyon 3 va faire appel à un hackeur pour protéger ses données piratées

L’université Lyon 3 va faire appel à un hackeur pour protéger ses données piratées
Photo d'illustration - LyonMag

Après un troisième hack de ses données en moins d’un an, l’université Lyon 3 se devait de réagir.

Un ancien étudiant de la fac lyonnaise a confié au Monde cette semaine un échantillon de documents confidentiels de l’année scolaire 2015-2016. Sont accessibles les noms, prénoms, téléphones, nationalités, dates de naissance, adresses ou encore situations familiales et relevés de notes des étudiants de Lyon 3.

Ce pirate informatique entendait ainsi dénoncer le manque de sérieux des responsables informatiques, accusés de colmater les diverses failles signalées depuis décembre 2014 au compte-goutte. Un audit lui ayant coûté 35 000 euros avait pourtant été commandé.

Lyon 3 annonce ce samedi vouloir porter plainte contre X et de tester désormais son système avec un hackeur embauché dès 2016. Ce dernier devra tenter à plusieurs reprises de s’infiltrer dans le réseau de la fac et voler des données. S’il y arrive, il pourra conseiller son employeur sur les mesures à prendre pour enfin garantir la sécurité de la vie personnelle de milliers d’étudiants.
X
3 commentaires
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nimp' le 10/10/2015 à 19:11

NAPO : hors sujet là on parle pas de service de renseignement ou quoi que ce soit c'est une université qui se doit d'être connectée pour répondre aux besoins d'aujourd'hui, on est plus au moyen âge et il existe des solutions de sécurité pour se prémunir des ces attaques, suffit de les mettre en place des former les personnels et de tenir les infrastructures à jour, comme n'importe quelle boîte gérerait sa sécurité de la à supprimer le numérique des universités vous allez beaucoup trop loin

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fazer1k le 10/10/2015 à 15:16

il suufitde napa se connecter au rseau...

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NAPO le 10/10/2015 à 11:57

D'après des experts russes spécialisés dans le domaine de la sécurité, les machines à écrire sont encore utilisées par de nombreuses forces spéciales. Elles possèdent l'avantage de ne pas pouvoir être piratées électroniquement. L'ex-directeur du FSB (ex-KGB) Nikolaï Kovalev estime que "le moyen le plus primitif doit être privilégié : la main humaine ou la machine à écrire".
En Russie, la démarche est loin de faire l'unanimité. "Les documents papier sont plus difficiles à stocker et plus vulnérables. Les gens impliqués dans la rédaction de documents secrets quittent souvent leur travail en emportant des papiers qu'ils jugent utiles. Ils peuvent ensuite les perdre, les transmettre à des personnes intéressées...", a réagi à cette annonce Oleg Glebov, expert en sécurité numérique, cité par l'agence RBC. Le FSB s'apprête à dépenser 486 500 roubles (11 500 euros) pour ces nouvelles machines à écrire. Un investissement pour la sécurité du pays..
( LE POINT en 2013 )

C'est le point faible du numérique. Les russes l'ont bien compris

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