Ces bien-pensants, tellement convaincus d’être dépositaires de la seule morale qui vaille, c’est-à-dire la leur, finissent par se partager entre eux le monopole de la parole tant ils arrivent à nous culpabiliser de ne pas penser comme eux.
Quelques exemples récents sont venus encore démontrer que nous vivons en France sous le règne de la "bien-pensance" et du politiquement correct. Certains sujets ne doivent pas être abordés, certaines idées ne peuvent pas être défendues.
L’identité nationale. Evidemment que les propos récents de Nadine Morano sur la "race blanche" sont totalement déplacés et condamnables. Il n’est en effet pas concevable d’identifier une nation à une race. Je suis Français car je parle le français, parce que je partage des valeurs communes avec mes compatriotes. Ceci étant dit, affirmer que la France est avant tout une civilisation basée sur une culture judéo-chrétienne et que l’islamisation "non contrôlée" peut soulever certains problèmes, est ce vraiment choquant de penser cela ? La peur d’être victime d’un mauvais procès fait que personne n’ose par exemple s’aventurer sur ce terrain.
Les réformes. Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte de la nécessité de réformer en profondeur notre pays. La mode maintenant, c’est justement de ne pas employer le terme "réformer" mais "moderniser", il paraît que c’est plus politiquement correct…
Modernisons donc la fonction publique. Est ce normal de ne pas oser dénoncer certains privilèges des fonctionnaires de peur de les faire descendre dans la rue ?
Idem sur les 35h ou le code du travail. Est ce une fatalité de ne pas avoir le courage de le dire de peur de braquer certains syndicalistes ?
La crise des migrants. Nous continuons tous d’être bouleversés par ces destins brisés, ces vies humaines sacrifiées et ces images terrifiantes de migrants qui s’échouent au large de nos frontières. Bien sûr qu’il faut les accueillir, il en va de notre dignité. Maintenant, des interrogations méritent d’être soulevées. Par exemple, pourquoi arrivons-nous subitement à proposer des milliers d’appartements pour les réfugiés alors que nombre de nos compatriotes en attendent toujours un ? Chut, il paraît qu’il ne faut pas poser la question…
Face à ces bien-pensants, nous avons perdu l’habitude de nous exprimer, nous avons par contre gagné le droit de nous murer dans le silence.
Ils envahissent le champ médiatique, imposent un diktat et considèrent que vous êtes "réac" dès lors que vous avez émis un doute sur leur bonne conscience. Cachés derrière leur pseudo humanisme, ils ne sont en fait que les tenanciers d’un nauséabond totalitarisme de l’esprit. Pas la peine de les citer, vous les connaissez, il suffit notamment de regarder l’émission de Laurent Ruquier dans laquelle ils sont si souvent invités.
Il devient cependant urgent de s’élever, de s’indigner, de leur rentrer dedans. La bataille sera longue tant les bien-pensants savent jouer de leur popularité et s’accrocher à leur fond de commerce. Ils se disent d’ailleurs profondément démocrates, défendeurs des plus élémentaires libertés mais oublient le fait que nous puissions ne pas penser comme eux !
Walter Lippmann, journaliste et écrivain américain disait d’ailleurs à juste titre que "lorsque tout le monde pense la même chose, personne ne pense réellement". A méditer…
Retrouvez tous les billets de Jérémie Bréaud sur son site
Jérémie Bréaud est élu Les Républicains du 6e arrondissement en charge du Numérique
le gars qui dénonce la bienpensance mais qui argumente de facon bienpensante
Signaler RépondreLOL" Idem sur les 35h ou le code du travail" si c'est pas du politiquement correct et de la bien pensance
Signaler Répondrehttp://christophevieren.fr/article-ou-travaille-t-on-le-moins-dans-l-union-europeenne-113463450
Cela serait tellement mieux sans contrat de travail avec les journées de 12 heures ???
Si vous aviez un vrai boulot,cela vous laisserait moins le temps d'écrire des .......
Effectivement, Bréaud aurait pu aller plus loin dans ses propos mais son article a le mérite de viser juste et d'appuyer là où ça fait mal.
Signaler RépondreCommencez par faire le ménage dans votre parti M. Bréaud... un Juppé, une NKM sont les archétypes de cette ignoble "bien-pensance".
Signaler RépondreVous ne pouvez satisfaire à la fois un compatriote de droite et un du centre ou de gauche. Il faut choisir à un moment. Ou faire de la "bien-pensance", c'est à dire tenter le grand écart...
Un mec qui dénonce la bien-pensance alors que ses billets sont habituellement des chefs d'oeuvre de consensualité... c'est risible.
Signaler RépondreVotre parti fait partie de cette mouvance bien-pensante. Certes, vous n'êtes pas du même bord que Libé, mais depuis des années vous vous battez pour ou contre les mêmes choses qu'eux. Vous êtes d'accord sur l'essentiel.
Ca se lit très clairement: "non à la bien-pensance; ce qu'elle a dit n'est pas bien du tout mais vous ne pensez pas que...?"
C'est mièvre, c'est tiède.
la "bien pensance" denoncée par un tenant de la doxa liberale , le credo de la pensée unique!!!
Signaler Répondrequand les mots n'ont plus de sens les petits marquis peuvent se prendre pour des "révolutionnaires"... pitoyable!!!!!!
Rapidement. Comme mon précédent commentaire n'a pas été pris en compte ... Jérémie , ton texte manque de cohérence. Chacun des 2 thèmes abordés mériterait un pavé. Reprends ton travail, avec un peu plus de sérieux. Courage.
Signaler RépondreTout ceci me donne juste l'envie de voguer sur mon catamaran en méditerranée et laisser derrière moi cette chienlit...
Signaler RépondreQue les"bien-pensants" ne se rassurent pas trop vite, si il reste un "réac""un fascho""un chrétien", je serai celui la. Entre le Péloponnèse el les iles éoliennes...
ce n'est pas parce qu'on dit n'importe quoi qu'on est un rebelle, faut arrêter avec le faux-prétexte de la "bien-pensance"
Signaler Répondrea part quelques irréductibles du secteur public protégé de syndicats contestataires qui jouent les gros bras de temps en tant pour mieux conserver des acquis
Signaler Répondre(ex : le corporatisme cheminot qui profite bien de leur grève incessante : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/la-sncf-un-monde-a-part-15-10-2015-1973694_2428.php )
On sait que la France est un pays trop divisé et frileuse pour représenter une unité suffisante qui ferait plier un système pervers:La révolte ne se fera effectivement qu'une fois au pied du mur ou au fond du trou...tout montre qu'on agit donc que lorsque la catastrophe est déjà arrivée ...
Vous sonnez la révolte ? Comme d'habitude le français se découvre résistant juste à la fin de la guerre en l 'occurrence là nous sommes pratiquement arrivé à la fin du mandat , on voit à la télé même qu'un simple syndicaliste se permet l'outrage présidentielle en ne serrant pas la main du chef d'état . Toujours la même histoire vous dis je celle de la lâcheté humaine.
Signaler RépondreJe reconnaît cette plume
Signaler RépondreBravo Gilles !
Signaler RépondrePeut être parce que Sarko n'a jamaus donné de lecons de morales en se positionnant comme le bien pensant de la nation
Signaler RépondreToi tu viens de te dévoiler : tu fais parti de cxes gauchistes qui croient que la démocratie n'est bonne que pour eux... et pas pour les autres
Signaler RépondreMélenchon et tous les extrêmes, oui !
Signaler Répondreune petite pensée pou Mélenchon sans doute?!
Signaler RépondreAujourd'hui dénoncer l'anti conformisme est la nouvelle bien-pensance.
Signaler RépondreIl suffit de balancer des grossièretés populistes pour devenir par enchantement un "anti-système"
Pauvre france
On en a marre et il faut le dire. Bravo pour cet article qui traduit un ras-le-bol de la majorité silencieuse.
Signaler RépondreCharmant article. Ce jeune homme a cependant oublié un exemple récent de la bien-pensance. Cette cruche de NKM osant publiquement traiter de "connards" les climato-sceptiques. Chez certains, le politiquement correct va donc jusqu'à l'injure... Ecoeurant.
Signaler RépondreLà dessus vient se greffer l'omerta et le communautarisme. Voir "l'affaire Morano" au propos détournés et instrumentalisés.
Signaler RépondreBravo! Un des meilleur article qui m'ait été donné de lire sur LyonMag et qui nous concerne TOUS et qui nous rassemble Tous quel que soit notre bord politique.
Signaler RépondreDroite comme gauche il faut arrêter notre béni oui-ouisme et s'"Australiser"
l'ONU n'a jamais menacé ni condamné l'Australie que je sache d'être avant tout patriote alors que ce pays n'est composé que de descendants de bagnards, de voisins des iles et d'aventuriers ? un peu comme le notre sur des siècles ^^.
Mais depuis 10 ans le monde a terriblement changé
Pas la faute des politiques, dites-vous !!! Et les associations ne sont-elles pas subventionnées par des décisions politiques.
Signaler RépondreC'est quoi cette formule toute faite que l'on sert à toutes les sauces "bien- pensance" ?
Signaler RépondrePar contre le Fhaine a perverti le débat public; on ose plus dire que la France est d'origine blanche et que le Sénégal, par exemple, est un pays de races noires sans être taxés de raciste !
Paul Bismuth ne fait que courir après les "gars de la marine", comme bon nombre de républicains...sauf Juppé " le meilleur d'entre eux" comme disait son mentor ...
Le politiquement correcte n'est pas la faute des politiques, mais des milliers d'associations ultra médiatisées de défense de tout et n'importe quoi et qui sont a l’affût du moindre dérapage verbal le tout relayé par des journalistes a l’affût du scoop.
Signaler RépondreOh M. Bréaud n'est pas un réac, juste un opportuniste.
Signaler RépondrePourquoi n'a t'il pas sortit son état d'âme sous sarko 1er?
C'est la fameuse " REDUCTIO AD HITLERUM" en vigueur
Signaler Répondredepuis longtemps.
les allemands appellent cela la "SHOAH KEULE"
je suis républicain... mais je ne rejoindrai jamais ce parti qui compte bon nombre d arrivistes, de planqués, de profiteurs
Signaler Répondrec est pareil que le PS!...
par conte je suis tout a fait d accord pour vomir la pensée unique et la bonne ideologie qu on nous vend!
mais que l'UMP fasse gaffe!!! elle a exactement fait le role de cette bienséance en fustigeant Morano!
alors que les sales hitsoires de frics (financement, Lybie, fregatte, détournement, ....) sont bien plus inadmissibles mais ne causent pas d inquietude a leurs auteurs... ni au parti!
on balaye devant sa porte et on revient
chronique intéressante dans un pays qui se dit démocratique mais où le débat devient de plus en plus inaudible et stérile avec beaucoup qui se bouchent les oreilles pour ne pas écouter autrui en vue de mieux affirmer "ses vérités" tout en espérant se donner bonne conscience
Signaler RépondreIl y a longtemps, dans ce pays qui a connu entre autres Montaigne, Descartes, Rousseau et Voltaire, lorsqu'on voulait montrer à son interlocuteur qu'il était dans l'erreur ou la malveillance, on lui opposait une parole vraie, rationnelle et factuelle. Aujourd'hui, on censure, on fabrique des étiquettes de pestiféré qui ont perdu tout sens: "réac", " fasciste", "bolchevik", qu'on pose sur le front de son interlocuteur pour le disqualifier sans qu'il puisse exprimer sa pensée. Tocqueville nous avait prévenu ... bienvenue dans l'ère de la manipulation de masse.
Signaler RépondreBravo à l'auteur de ce billet
Signaler RépondreIl est plein de réalisme et ose l'exprimer, ce qui n'est pas gagné si on ne veut pas se faire traiter de réac comme il le dit si bien
Républicains de tous les bords, unissons-nous!
Signaler RépondreIl s'agit de défendre notre liberté!
Un élu Républicain qui dénonce la bien pensance, c'est un peu comme si Jean-Marie Le Pen dénonçait le racisme.
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