A la veille des vacances de la Toussaint, la Ville de Lyon et la direction des services départementaux de l’Education nationale ont fait ce jeudi un point d’étape commun sur le sujet.
"Après une année 2014/2015 qui a été une année de généralisation dans toutes les écoles publiques du département, l’année 2015/2016 se profile comme une année de consolidation et comme une année de première évaluation des impacts de cette réforme", a résumé Emmanuel Capdepont.
Pas de gros soucis donc pour l’inspecteur d’académie adjoint qui assure que seulement 56 communes du Rhône sur 272 ont "présenté des demandes de modifications sur la mise en place des rythmes scolaires, principalement des ajustements mineurs".
Du côté de la Ville de Lyon, c’est une rentrée déjà moins agitée que l’année dernière. On se souvient notamment de la démission début septembre d’une directrice de centre de loisirs dans le 1er arrondissement ou encore de la fugue à trotinette à la mi-octobre d’un bambin de deux ans du périscolaire du groupe scolaire Germaine-Tillion (2e arrondissement).
Selon les chiffres officiels de la municipalité, 21 964 enfants étaient inscrits au 1er septembre aux activités, soit 59,6% du total des écoliers lyonnais. C’est plus qu’à la rentrée 2014 (54%) mais moins qu’en novembre dernier (62,8%).
Les données varient également selon les arrondissements ; 64,6% de maternelles inscrits dans le 2e arrondissement contre 49,7% dans le 8e arrondissement. "Il est encore trop tôt pour se prononcer sur ces différences de chiffres", a souligné Anne Brugnera, l’adjointe à l’Education.
Si le nombre exact d’inscrits au périscolaire devrait encore changer dans les prochaines semaines, le comité de suivi de la réforme, co-piloté par la Ville de Lyon et la direction des services départementaux de l’éducation nationale du Rhône, ont finalisé mercredi soir un rapport d’étape "qui donne à voir de nombreuses pistes d’amélioration que nous travaillons", a précisé l’élue.
Parmi les axes de travail de l’année à venir, on retrouve le bien être des enfants, la cohérence éducative ou encore la communication sur le périscolaire. "C’est en place depuis la rentrée avec un affichage systématique ainsi que des réunions d’informations. Les parents étaient demandeurs !", a assuré l’élue qui a également ajouté que les principales attentes des parents sur la diversification des fameuses activités du périscolaire du vendredi après-midi allaient être entendues. "On lance cette année une étude de tous les programmes pédagogiques des accueils de loisirs pour les comparer entre eux, vérifier qu’il y a assez de sport, de culture, que c’est équilibré entre les filles et les garçons, entre les petits et les grands".
Les enfants auront également droit à la parole puisque leurs observations seront prises en compte à travers une enquête qui sera réalisée auprès d’un échantillon au cours de l’année scolaire à venir.
Moi je ne comprend pas, s'occuper des gosses ? WTF ! Moi dès l'école maternelle j'y allais seul et à pieds, vos gosses peuvent se débrouiller, je n'en suis pas morte.
Signaler RépondreDouloureuse est une expression pour parler de facture, en effet, elle me fait mal ce mois ci car contrairement à l'année dernière elle tombe au mois de novembre, période à laquelle on reçoit aussi les régularisations des impôts locaux.
Signaler RépondreDe plus, j'ai deux enfants scolarisés, vous pouvez donc doubler la mise!
En effet, je ne suis pas contente, car depuis septembre, je suis passées à 80% pour m'occuper de mes enfants les mercredi après midi. La nounou me coutait trop cher l'année dernière. Et mon employeur ne m'a malheureusement pas autorisé à prendre une demi journée le mercredi et une demi journée le vendredi après midi!!
Je ne suis pas contente parce que je dois payer d'avance, je trouve inacceptable d'avancer les frais pour un service qui ne m'a pour l'instant pas été rendu.
100 € pour une année, pour un après-midi par semaine, il ne faut quand même pas exagérer la douleur !!! le fait de devoir payer en une seule est pénalisant, c'est vrai, mais le coût global reste tout à fait admissible. en plus, devoir trouver une solution de garde le mercredi après-midi alors qu'avant c'était pour l'ensemble du mercredi revient quand même moins cher...y en a qui ne sont jamais content !!!
Signaler RépondreOn vient juste de recevoir la douloureuse!!! Plus de 100 eurs payables en une fois et pour l'année!!!
Signaler RépondreOn est doublement pénalisés, d'une part parce qu'on doit trouver une solution de garde les mercredi après midi et d'autre part parce qu'on doit encore payer ces foutues activités à la noix. Et en plus, c'est aux parents d'avancer la note. Scandaleux!
A Lyon, c'est vraiment la cata, du grand n'importe quoi!
Signaler RépondreA Villeurbanne et dans bien d'autres communes de la Métropole, on est sérieux, on fait mieux!
Très bien. je trouve que travailler autant pour des enfants n'est pas vraiment une bonne idée pour leur donner l'amour de l'école.
Signaler RépondreLes faire commencer de bonheur et finir tard, moi, je trouve cela vraiment too much.
Dans d'autres pays, ils ont des activités sportives l'après-midi.
Aller à l'école pour eux est un plaisir.
En France, c'est le même rythme que pour nous les salariés, 35h finalement.
Pauvres gamins !
Le Comité de suivi de la Mairie de Lyon qui vient de se réunir est une mascarade! 46 membres: pas un enseignant, pas une ATSEM, pas un directeur d'école! Cherchez l'erreur! Et on devine pourquoi.
Signaler RépondreQuasiment que des proches de la Mairie, et pour l'Education "Nationale", 6 inspecteurs aux ordres du pouvoir local... Alors que ceux-ci devraient défendre l'intérêt de l'école et des enfants, ils collaborent à une expérimentation lyonnaise qui, de toute évidence, est contraire à l'esprit initial de la Réforme, est contraire à la réussite des élèves!
La réforme des temps scolaires a été faite à Lyon en dépit du bon sens et contre l'esprit même de la loi qui était d'alléger le rythme de travail des enfants en le répartissant mieux dans la journée...
Signaler RépondreOr qu'à t on fait à Lyon ?
On a tout bonnement remplacé la demi journée libre devenue scolaire du mercredi matin par un "patronage" le vendredi après midi...
C'est à dire que le temps "contraint collectif " pour les enfants a été augmenté avec l'obligation de se lever tous les matins pour aller à l'école !!!
De nombreuses petites communes ont allégés le temps scolaire chaque jour sans problème comme c'était préconisé au départ
A Lyon, c'est une réforme intrinsèquement viciée, et quelle que soit la valeur des animateurs!
Signaler RépondreLa preuve: le vendredi après-midi, alors que quasiment tous les petit français sont à l'école, comme depuis toujours, la majorité des petits lyonnais sont ailleurs, dans des endroits plus ou moins fréquentables!
En effet, les inscriptions avoisinent les 50% mais la fréquentation est encore inférieure! Pire, dans certaines écoles, les moins favorisés, c'est à peine un tiers des élèves qui restent à l'école. Les plus chanceux mais les moins nombreux partent en week-end, et les autres se retrouvent devant un écran, parfois seuls, d'autres encore rejoignent la mosquée... (vendredi, jour de prière, à se demander...).
Trahison totale de la mission de l'école: on passe à Lyon de l'émancipation à l'aliénation, de l'enseignement à l'abrutissement!
Arrêtons tout, vite!