Lutte Ouvrière proposera 13 têtes de liste en Auvergne Rhône-Alpes pour le scrutin de décembre. Et tous martèleront les mêmes propositions : "lutter contre le chômage, interdire les licenciements, répartir le travail entre tous", indique la candidate Chantal Gomez.
Selon elle, "aucune région n’échappe aux problèmes principaux que sont le chômage, les bas salaires, la précarité de l’emploi, les droits des travailleurs remis en cause par le gouvernement. (…) Jean-Jack Queyranne est solidaire d’un gouvernement de combat contre les travailleurs".
Pas question de s’immiscer dans les querelles de la gauche qui s’est déchirée avant le premier tour : "on part seuls pour défendre nos valeurs".
Difficile donc de toucher à des problématiques très locales que rabachent tous les autres candidats. Mais Chantal Gomez promet toutefois que "des emplois sont à créer dans les services publics, les hôpitaux, les crèches mais aussi dans le privé où des personnes se suicident". Concernant les transports, "il en manque partout. Là aussi, on peut créer des emplois en construisant des trains, de nouvelles lignes ou les rénover".
En 2010, Nathalie Arthaud avait récolté 1,42% des voix pour Lutte Ouvrière en Rhône-Alpes. Moins connue car moins exposée que l’ancienne candidate aux élections présidentielles, Chantal Gomez pense que "ca ne se joue pas sur la popularité mais sur les idées que nous défendons. On voit qu’il y a une colère, une rage. On espère que ces colères vont se multiplier, qu’elles s’organisent pour changer cette société". Même si la lutte serait plus efficace selon elle que "les élections qui ne changeront pas grand-chose, c’est évident. Mais au moins, on peut s’exprimer", conclut celle qui donnera une réunion publique à Lyon le 1er décembre.
Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com
Ah oui, comme les beaux appartements situés sur le périph ?
Signaler RépondreIl faudrait que quelqu'un explique à cette dame que le travail tel qu'on le connaît est en train de disparaître purement et simplement
Signaler RépondreElle peut toujours s'exciter, l'affaire sera réglée sur 1 génération, peut être 2
Voyez cet article passionnant :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/25/20002-20150725ARTFIG00001-en-finlande-travailler-pourrait-devenir-un-choix.php
Oui il y'a de la colère, mais c'est surtout en lisant : Auvergne Rhône-Alpes, car cela implique de la connerie politique sans aucune restrictions, la dénomination n'est ni logique, ni jolie, hors en français la notion de jolie est importante.
Signaler RépondreOn s'en tape de ces ouvriers nantis! Ce qui compte c'est que les roms et les réfugiés soient bien accueillis et logés dans de beaux appartements.
Signaler RépondreLa question des transports serait plus simple si les entreprises étaient concentrés en zone d'activité ou commerciale, plutôt qu'éparpiller pour la plupart.
Signaler RépondreIl me semble que c'était Jean-Marc Daniel un matin sur BFM radio qui disait que l'interdiction des licenciements avait été déjà été faite par Giscard, enfin soumise à autorisation administrative, mais comme la gestion des autorisations était impossible, du coup c'est oui si pas de réponse de l'Etat, comme il n'y en avait jamais la mesure s'est éteinte toute seule.
Signaler RépondreDonc l'interdiction des licenciements n'a pas de sens et n'est pas gérable par l'inspection du travail.