Au préalable, le texte doit être présenté aux conseils municipaux des 59 communes de la Métropole. Ainsi, le conseil municipal de Lyon émettra un avis le 16 novembre, mais sans consulter au préalable les neuf autres conseils municipaux.
Selon Nathalie Perrin-Gilbert, la maire du 1er arrondissement, les arrondissements de la ville de Lyon ne seraient que " trop peu évoqués dans le texte". La grogne est d’autant plus grande que les équipes municipales des arrondissements lyonnais ne prendront pas non plus part aux discussions le 10 décembre. Pour Nathalie Perrin-Gilbert, qui "souhaite participer à la construction de la Métropole", cela revient à "confisquer la parole citoyenne des habitants de l’arrondissement" et même remettre en cause "la bonne gestion en proximité de nos actions publiques, le mode de gouvernement démocratique de notre ville, et le respect du principe d’égalité devant le suffrage reconnu par le Conseil constitutionnel".
Afin d’exprimer leur mécontentement, les élus de la majorité Lyon Citoyenne et Solidaire ont refusé de siéger au conseil municipal du 1er arrondissement ce mercredi.
Ceux qui se définissent comme des lanceurs d’alertes veulent maintenant que les équipes municipales des autres arrondissements se joignent à eux pour peser dans les prochaines tractations pour l’écriture du pacte. Ils promettent d’ailleurs de mener des actions pour dénoncer cette situation.
Dans le prochain conseil de la Métropole qui sera élu au suffrage direct en 2020 - 166 conseillers répartis sur 14 circonscriptions - les 59 communes ne seront pas toutes représentées ...
Signaler Répondrece qui fait rager le groupe "synergie" !
Actuellement les conseillers métropolitains issus des anciens conseillers communautaires sont désignés par le "fait du prince" ( même s'il y a eu aux dernières élections municipales un semblant de démocratie puisque les noms des futurs délégués étaient "cochés d'avance !!)
Désolé les maires d'arrondissements sont les vrais maires. Les conseils d'arrondissement sont les conseils souverains. Nous élisons au suffrage universel le conseil de notre commune, ou celui de notre arrondissement. Nous avons donc tous élu un conseil municipal d'arrondissement, celui de la ville n'en est que l'émanation des conseils d'arrondissement. Les magouilles de Collomb pour éviter la démocratie ne l'honorent pas, mais il n'en est plus à cela près.
Signaler RépondreNPG regrette probablement de n'être "que" maire d'arrondissement, mais c'est ce qu'elle est... C'est au niveau des Villes que se trouve la délégation de souveraineté.
Signaler RépondreTout ça ressemble plus à de l'agitation politicienne et stérile qu'à autre chose...
Les citoyens ? Ils se moquent de toutes ces querelles byzantines...de toute façon ils n'assistent même pas à l'assemblée générale de leur copropriété lorsqu'ils sont copropriétaires...mais ils râlent !
Signaler RépondreMerci Nathalie, on assiste à une décentralisation à l'envers, le citoyen est de plus en plus éloigné des décisions, son vote ne sert plus à rien, nous sommes gouvernés par l'oligarque Collomb, cela ne peut plus durer.Pour un citoyen de gauche, c'est désespérant. Il faut redonner du pouvoir aux arrondissements et aux mairies de la métropole, pour retrouver une démocratie digne de ce nom et non pas poutinienne
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