Le natif de Vénissieux est de retour à Lyon. Passé par l’Islande pour rejoindre Toronto au Canada, Mourad Benchellali souhaitait ensuite retrouver Montréal pour participer à des conférences et intervenir dans des collèges et des lycées.
Mais suite à un long interrogatoire avec un policier de l’immigration, il est placé en détention. "On me dit qu’une enquête a été ouverte, que mon cas est sérieux, qu’ils ont des éléments qui prouveraient que je suis quelqu’un de dangereux, une menace", raconte l’ancien détenu de Guantanamo, arrêté alors qu’il quitte un camp d’entraînement d’Al-Qaïda en Afghanistan en 2001.
"On me remet cette tenue orange, ca me replonge dans un enfer que j’avais connu. Ce sont des codes : les chaînes, la cellule, la tenue", se rappelle Mourad Benchellali. "C’est très décourageant parce que ce que j’essaie de faire n’est pas facile. Ce sont des sujets sensibles, on ne se fait pas que des amis", reconnaît celui qui a pensé plusieurs fois à tout stopper. Il sera finalement renvoyé en France face à la pression médiatique.
"J’ai l’impression que je ne peux plus en sortir. On me renvoie systématiquement à mon passé alors que les Américains n’ont retenu aucune charge contre moi. J’en ai marre".
Aux jeunes qu’il rencontre chaque jour, il ne délivre pas "un discours tout fait. Je me contente de leur raconter mon histoire. La réalité que j’ai découverte et qui n’avait rien à voir avec ce que j’avais imaginé. La difficulté d’en sortir…", indique le Vénissian qui précise que la situation "est pire aujourd’hui parce que c’est plus facile d’y aller (en Syrie ndlr)".
Le dispositif du gouvernement français, Stop Djihadisme, "de la communication", n’a pas vraiment convaincu Mourad Benchellali. Pour lui, "la déradicalisation doit venir d’en bas, pas d’en haut. Ca doit venir de la société civile, des associations, des militants. Les personnes auxquelles les jeunes peuvent s’identifier plus facilement que les politiques".
Ca Jazz à Lyon est à retrouver tous les matins à 8h10 sur Jazz Radio 97.3 et en podcast sur LyonMag.com
Guy Georges qui ferait une conference sur la violence faite aux femmes ,ca serait aussi absurde que si les Gueant et Balkany et autres pontes de l´UMP faisaient des meetings ou ils denoncent les voyous ,ou comme si le FN faisait des meetings contre la racaille qui brule des voitures...
Signaler Répondrehttp://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/06/10/25002-20150610ARTFIG00196-des-militants-fn-admettent-avoir-incendie-des-voitures-pour-denoncer-l-insecurite.php
Et la conférence de Guy Georges sur les violences conjugales, c'est pour bientôt ?
Signaler RépondreEt vous, quand vous n´ etes pas sur internet a juger les autres, vous servez a quelque chose ?
Signaler RépondreParceque si tous ce que vous avez realisé dans votre vie, c´est de poser des commentaires haineux dans Lyon Mag, c´est plutot la loose...
Je ne soutiens pas un discours qui visent à donner toujours plus d'argent à des associations qui ne sont contrôlées par personne...je ne suis pas d'accord pour encourager le "business" de cet "ancien apprenti-terroriste", pas plus que je ne soutiens le discours et l'action de Dounia Bouzar...
Signaler RépondreIl n'a pas à aller témoigner, il a juste à se trouver un boulot et se faire oublier!
Il faut beaucoup d'abnégation , pour continuer ce que vous faite . Il ne faut pas se voilé la face , vous devez avoir une résilience hors du commun pour encaissé toute ses humiliations . Continuez à tendre l'autre joue par les temps qui court ce n'est pas facile.
Signaler RépondreJe soutiens également ce jeune homme plein de courage, j'espère que ses interventions dissuaderont les jeunes à commettre l'irréparable ... La barbarie et la peine de leur famille.
Signaler RépondreJe soutiens ce Monsieur Benchellali que je ne connais pas dans son combat d'aujourd'hui et imagine à quel point cela ne doit pas être facile tous les jours mais une question me taraude.
Signaler RépondreQuelles sont l'origine des ressources financières qui permettent tous ces voyages ?