Samedi, le célèbre collectif Birdy Kids inaugurait rue Griffon dans le 1er son pop shop pour 7 semaines. Alors même que la plupart des évènements culturels ou festifs étaient annulés à Lyon. "Le collectif a toujours souhaité rester neutre. (…) La force du Bird, c’est d’offrir un petit moment de sourire", indique Guillaume Mathieu.
Le membre du collectif a expliqué qu’avec ses compères, il était "lassé des expositions en galerie" qu’à pu faire Birdy Kids. "L’ambiance est plutôt cool. Mais on s’est rendu compte qu’avec le temps, les gens qui sont les véritables fans de nos travaux ne pouvaient plus forcément se les payer. Donc on a voulu revenir en arrière, à des produits plus abordables".
Tshirts, stickers, toiles, les premiers prix au pop shop débutent à 5, 10 euros. "Tu gagnes beaucoup d’argent, mais tu perds un peu la source, l’état d’esprit d’origine", reconnaît Guillaume Mathieu.
Leur personnage emblématique, l’oiseau, le Bird, est né en 1989. "On n’était pas organisé au départ. Tout est parti d’une demande des Lyonnais pour qu’on se rassemble", se rappelle Guillaume Mathieu, dont le spot préféré à Lyon reste le bol de la Guillotière.
"On a un petit souci à Lyon, explique-t-il lorsqu’on lui demande si notre ville peut devenir une capitale du street-art. La Ville est en retard sur ce sujet là. Nous, on essaie de faire bouger les choses au maximum. Les élus sont en train de se débloquer mais nos démarches sont lentes avec eux".
Désormais, Birdy Kids va se concentrer sur une nouvelle gamme de personnages. Un documentaire tourné par leurs soins au Mexique doit sortir en 2016. Et le collectif promet une participation à un grand évènement de l’agglomération en début d’année.
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