Le résultat de cette rencontre sera déterminant pour l'avenir européen cette saison de l'Olympique Lyonnais qui est actuellement dernier de sa poule.
Mais sur ce que l'on a vu à Nice, le mieux serait sans doute qu'il reste à cette position, qu'il n'ait plus que le championnat à jouer et ce serait déjà pas mal afin d'assurer une nouvelle qualification pour la Champion's league plutôt que de se disperser sur les terrains européens avec un effectif qui n'a pas de banc et dont les recrues continuent à être très décevantes à l'image de Claudio Beauvue, Sergi Darder et surtout Mapou Yanga-Mbiwa.
Et l'excuse de l'enchaînement des matches ne peut pas être avancée : la Ligue 1 a fait relâche ces deux dernières semaines pour permettre aux équipes nationales de jouer.
Beauvue a manqué d'entrée une très belle occasion qui aurait pu mettre l'OL sur la bonne voie (avant qu'Alexandre Lacazette ne trouve lui même le poteau à la fin du premier quart d'heure, Darder a été inexistant et son impact a été nul au milieu alors que Mapou a marqué contre son camp après avoir multiplié les hésitations dans ses interventions et autres maladresses dans ses relances.
De son côté, Mathieu Valbuena a été moyen, comme très souvent. Depuis le début de saison, les matches qu'il a livrés contre Toulouse et Saint-Etienne ont réellement retenu l'attention. Son influence dans l'animation offensive, et notamment en Ligue des Champions, n'est pas suffisante pour un homme qui compte 52 sélections en équipe de France et qui perçoit le salaire le plus élevé de l'effectif (et de loin). Sa relation avec les attaquants Lacazette et Beauvue ne saute pas aux yeux.
Certes, il peut présenter l'explication d'avoir été auditionné dans la matinée du match par la juge chargé de l'affaire de chantage à la sex-tape dont il est victime mais ce n'est pas la première fois que le joueur et l'équipe sont perturbés par ces éléments extrasportifs.
On a beau louer, au club et dans le vestiaire, sa force mentale, tout ceci peut peser à un moment ou à un autre dans les performances de l'OL, et les siennes bien sûr.
Son bilan comptable se limite pour l'heure à un but et deux passes décisives en L1 et une passe décisive en Champion's league. Et dire que Jean-Michel Aulas présente son recrutement comme haut de gamme. Sans doute parle-t-il de l'investissement consenti... car sur le terrain, on reste dans le commun si ce n'est dans les rayons du bas.
Il n'en demeure pas moins que malgré cette déroute, l'Olympique Lyonnais reste dans le haut du classement mais il le doit surtout à la faiblesse générale du niveau du championnat qu'à sa propre régularité. Certes, l'OL restait sur trois succès de rang et a obtenu neuf clean sheets en quatorze rencontres (meilleure performances des six grands championnats européens) mais l'équipe de Hubert Fournier ne peut se passer de certains joueurs dont l'absence nuit à l'équilibre général.
Ainsi, le forfait de Samuel Umtiti a eu des répercussions et il apparaît difficile de se passer de ce jeune joueur. Avec sa présence, Maxime Gonalons aurait joué au milieu ou sa présence est précieuse et renvoyé Darder sur le banc où Fournier peine à trouver des solutions de rechange.
En fin de partie, l'entraîneur lyonnais a lancé Maxwell Cornet et Romain Del Castillo, pour son premier match en pro : trop justes pour espérer renverser le cours d'un match bien engagé mais au cours duquel l'OL s'est délité au fil des minutes.
Il faudra vraiment montrer autre chose contre La Gantoise, mardi puis contre Montpellier vendredi toujours à Gerland.
Tolisso , mbiwa Et gonalons d un niveau pitoyable !!! Les arnaques !! J oubliais Beauvoir Et morel !!!
Signaler RépondreLyon est une petite équipe, en dépit des agitations de Jean Michel Aulas
Signaler RépondreEncore une bonne nouvelle, le sexe épuiserait donc?
Signaler Répondrechic, bientôt l'équipe du prédateur en 2° division!
On tombe pas de haut quand on est à sa vraie valeur
Signaler RépondreSt Étienne sans ses supporters battus à Lyon 3-0 et Lyon sans ses supporters battus à Nice 3-0.
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