Le 18 novembre dernier, Avishaï Cohen se produisait sur la scène de l’Auditorium de Lyon, quelques jours après les attentats parisiens. "On souhaitait d’abord maintenir un concert au lendemain des attentats. Finalement, les décisions politiques et la décision de s’associer au deuil national nous ont éloignées de ce premier projet", révèle Denis Bretin.
Pour Avishaï Cohen, "on a eu un peu peur d’une série d’annulations. Et en fait pas du tout", se félicite le secrétaire général de l’Auditorium qui se souvient des "5 rappels", de standing-ovations et d’un "désir de musique et de retour à la vie très important".
Pour cette saison 2015-2016, le fil rouge tourne autour de Shakespeare et de son œuvre. "Ca vous fait explorer des endroits du répertoire que vous n’auriez pas cherché naturellement", indique Denis Bretin.
Le Japon teintera également la saison. "C’est important d’avoir un ancrage local très fort mais d’avoir un orchestre de qualité, une ouverture d’esprit et des ambitions internationales".
Les Happy Days chers au directeur général Jean-Marc Bador se poursuivent également. "Ce n’est pas possible de ne pas songer à former les générations futures".
Enfin, avec la baisse des dotations de l’Etat, les subventions de la Ville de Lyon à l’auditorium ont été gelées cette année. "On est en train de s’ouvrir à des formes de financements plus diverses comme le mécénat. Notre politique de gestion est plus acérée. C’est problématique mais on fera l’effort nécessaire pour parvenir au résultat souhaité".
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Il ne faudra pas demander l'avis des catolabans comme le sinistre Benoît de Fourvière ce qu'il pense de l'influence de la musique sur les esprits 'vulnérables' des Lyonnais.....
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