Le parti porté par Alain Fédèle en Auvergne Rhône-Alpes détonne. "Ce sont des valeurs démocratiques et citoyennes que je ne retrouvais pas de la même façon dans d’autres partis" qui ont convaincu Bruno Petitjean de mener la liste en Métropole de Lyon pour les régionales.
Mais l’Union Populaire Républicaine ne parle pas des mêmes sujets que les autres : sortir de l’euro, de l’Union Européenne et de l’OTAN. "Ce sont des mesures plutôt d’envergure nationale qui correspondraient plus à une campagne présidentielle", indique le candidat, précisant toutefois avoir des idées pour aider les petites et moyennes entreprises, les TPE, l’éducation et les transports.
Quand il rencontre des électeurs potentiels, "ca paraît incongru. Mais sortir de l’Union Européenne est une idée qui mérite d’être expliquée. On ne veut pas se retrouver tout seul, on veut reprendre les commandes du navire qui ont été déplacées à Bruxelles".
Des référendums sont à prévoir en cas de victoire de l’UPR. "On a à cœur de faire participer le citoyen à la vie politique sur les grandes décisions. Il peut y prendre goût et le faire dans l’intérêt collectif".
Enfin, concernant les sondages, où l’UPR oscille entre 0,5% et 2%, Bruno Petitjean n’est pas inquiet. "A chaque élection, notre parti progresse considérablement malgré l’absence de visibilité médiatique dans les grands médias nationaux".
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