Mercredi matin, le maire de Saint-Genis-les-Ollières avait envoyé son directeur général des services et la police municipale sur le site du fort Chapoly, où doivent prochainement arriver des Roms pour suivre le programme Insertion par l'Education et l'Emploi (I2E).
Le but était de faire stopper le chantier qui permettra de construire le village modulaire pour accueillir les 80 Roms qui seront envoyés par la préfecture du Rhône. Pour cela, Didier Crétenet avait introduit en début de semaine un référé de suspension du permis de construire du préfet.
Sauf que rien n'allait se passer comme prévu pour la municipalité de Saint-Genis-les-Ollières. Le directeur général des services est auditionné par la gendarmerie et la préfecture sermonne Didier Crétenet : son initiative était illégale car le terrain de Chapoly appartient à l'Etat et la police municipale n'y a aucun pouvoir. Par ailleurs, l'avis du préfet prédomine sur celui d'un maire.
Le chantier gelé va donc reprendre ce jeudi matin.
Pour clôturer cette journée marquée d'un couac retentissant pour les opposants à la venue des Roms à Saint-Genis, la préfecture s'est félicitée de voir le recours en référé déposé auprès du tribunal administratif par l'association Chapoly être rejeté.
Jean de la Fontaine tu peux revenir ! Maintenant on est tous égaux devant la loi ! Villeurbanne / Feyssine 2013 nous prouve bien que non. Quand au fond, ces 2 millions d'euros pour 16 baraquements permettrais de loger 100% des gens de ces camps.
Signaler RépondreLouis,
Signaler Répondresi le préfet avait voulu faire qq chose il pouvait le faire depuis bien longtemps et mettre ses pauvres Roms dans des habitations en dur. Y'a 8 sites sur la métropole qui pourrait les accueillir rapidement.
Quand je lis votre article,les journaux lyonnais semblent écrire sous la plume du préfet .... Pour moi, c'est un véritable passage en force de la préfecture et j'espère que vous laisserez le droit de réponse au Maire qui a dû blinder ses éléments avant de se lancer ! C'était peut être un point de droit que les services juridiques de la Pref n'ont pas venir, alors ils cherchent, semble-t-il, la destabilisation
....quant à l'association Chapoly, dans leur dernier communiqué de presse (www.association-chapoly.org), ils parlent de 3 référés dont un qui sera à l'audience le 18 décembre !
Alors croisez vos sources et faites votre travail de journaliste correctement !!! Je suis navrée de voir comment nos journalistes se font manipuler...
Arrêtons d'écrire n'importe quoi :
Signaler RépondreUne décision d'un préfet peut être contesté devant un tribunal administratif
Un jugement en référé est une procédure d'urgence mais qui ne tranche pas sur le fond
Le site du fort de Chapoly est un domaine appartenant à l'Etat
Le préfet peut se substituer à un maire mais là encore sa décision peut être contestée devant un tribunal administratif
Nous sommes dans une societe de droit donc de LIBERTÉ
Et enfin des enfants des femmes des hommes sont dans la rue la FRATERNITÉ nous demande des les aider car en France tous les humains sont égaux cela s'appelle l'EGALITE
Certes, mais prenez au moins le soin de TOUT lire, la décision de justice est celle qui fait suite au référé de la mairie de Saint Genis, pas celle de l'association. Et c'est une décision de justice par une initiative illégale du maire comme le sous entend l'article.
Signaler RépondreEn ce qui concerne ces enfants qui vous sont cher, et qui sont scolarisés depuis 2011 à Villeurbanne, c'est 95% qui non pas "rien" comme vous le dites mais "pas grand chose", qui vont se retrouver à la rue après la destruction de leur camp.
Et pour finir les référés déposés par l'association ont un petit frère qui date de 2013 et qui était originaire de Villeurbanne / Feyssine, et pour qui le préfêt ne s'était pas précipité pour bloquer leur application.
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/290313/les-roms-sont-dangereux-pour-la-sante-des-morts
Non, vous n'avez pas lû l'article jusqu'au bout ... "le recours en référé déposé auprès du tribunal administratif par l'association Chapoly a été rejeté". Et le maire ne prime pas sur une décision de justice et sur la LOI.
Signaler RépondrePar ailleurs, je vous rappelle qu'il s'agit de l'accueil de 80 personnes dont 60 ENFANTS - qui vivent actuellement dans un bidonville en carton - sans chauffage ni électricité.
Rendez donc votre carte électorale que vous ne méritez pas.
Vous vous rendez compte de ce que vous publiez messieurs ?
Signaler RépondreLe droit du préfet prime sur celui de la justice française et un terrain de l'état est une enclave hors des lois de ce pays !
Est ce que vous vous rendez bien compte des mots que vous avez choisis et de l'impact que ces derniers peuvent avoir sur le scrutin à venir ?
Plus qu'une chose à faire, il faut les empêcher de sortir du terrain appartenant à l'état, et le préfet viendra les nourrir…….
Signaler Répondre