Régionales 2015 : Queyranne, Kohlhaas et Cukierman officialisent leur fusion

Cette fusion comprend une répartition des sièges éligibles en cas de victoire ce dimanche de 16 élus pour le Parti Communiste et de 20 pour la formation du Rassemblement. La formation de Jean-Jack Queyranne comprendrait 60 élus.

En revanche, en cas de défaite, la première aurait 7 élus dans la prochaine assemblée, tout comme le Rassemblement. 

Jean-Jack Queyranne a dramatisé l'enjeu du second tour en rappelant 1998 lorsque le FN s'est allié à Charles Millon pour remporter la région, ce qui avait eu pour effet de plonger la collectivité régionale dans une crise sans précédent.

Pour ce faire, le président sortant a indiqué que "le chef de file du Front National au sein du conseil municipal de Clermont-Ferrand a apporté son soutien à Laurent Wauquiez. C'est la rééddition de l'époque qu'a connu la région en 1998 avec Charles Millon". 

Antoine Rechagneux, leader frontiste au sein de la ville de Clermont-Ferrand a en effet appelé à voter Laurent Wauquiez ce lundi matin, sans qu'il soit cependant suivi par sa fédération. 

Jean-Charles Kohlhaas sera troisième sur la liste du Nouveau Rhône. Dès lors, M. Chaverot conserve donc la tête de liste sur ce territoire alors qu'il avait accepté d'être sacrifié sur l'autel de la fusion.

Quant à Cécile Cukierman, elle ne sera pas tête de liste dans la Loire mais troisième elle aussi. L'ensemble des têtes de liste sur les 13 départements du territoire de Auvergne Rhône-Alpes reste les candidats des listes PS-PRG.

Un meeting commun aura lieu à Lyon ce mercredi.

Mise à jour à 17h20 : une conférence de presse est prévue à 18h pour préciser les modalités de la fusion des listes du PS et du Rassemblement.

Mise à jour à 16h43 : Fumée blanche en vue. Jean-Jack Queyranne est sorti des salons de négociations tout sourire. Alors que les responsables du Rasssemblement semblaient tergiverser (voir ci-dessous), leur négociateur est revenu à la table des négociations avec un accord en perspective. Les listes de gauche sont donc sur la voie de la fusion après 17h de négociations. 

Mise à jour à 16h22 : Les écologistes et le Parti de gauche ne sont toujours pas revenu autour de la table des négociations. La proposition de l'équipe Queyranne est à prendre ou à laisser (voir ci-dessous). Mais désormais, le temps presse. Les imprimeurs doivent recevoir avant 18h les fichiers pour lancer l'impression de près de 11 millions de bulletins de vote. "C'est l'indice que les écologistes et les membres du parti de gauche sont déchirés entre eux et n'arrivent pas à se mettre d'accord' analyse un négociateur de l'équipe Queyranne. 

L'hypothèse d'un dépôt de liste de Queyranne sans la fusion avec la liste du Rassemblement commence à germer dans les esprits. On la glisse aux journalistes en off. Mais la question se pose sérieusement dans l'entourage du président sortant. 

Mise à jour à 15h30 : La question de la participation des écologistes et du Parti de gauche de la liste Rassemblement à un exécutif régional est un point qui ne conditionne pas l'accord d'entre deux tours. "C'est une proposition qui pourra se traiter dans un second temps" indique l'un des négociateurs de l'équipe Queyranne. "il faut d'abord se donner les moyens de la victoire et nous verrons ensuite la composition de l'exécutif qui se fera de toute façon à la proportionnelle. L'important à cette heure est d'avoir un accord" ajoute-t-il. 

Les socialistes sont en train de découvrir leurs places respectives au sein des listes soumises aux partenaires du Rassemblement et du PCF. Des mécontentements naissent ici et là créant quelques épisodes de crispations entre camarades. Après plus de 16h de discussions sans sommeil pour certains, la fatigue est là.

Mise à jour à 15h : Jean-Jack Queyranne a fait une proposition à la liste du Rassemblement. Jean-Charles Kohlhaas et les siens sont en train de l'étudier dans une salle de l'Axotel, à quelques mètres du Best Western du cours Charlemagne où ont lieu les négociations. 

D'après nos informations (récapitulées ci-dessous), cette offre comprendrait un accord sur les listes sur lesquelles les responsables du Rassemblement auraient obtenu ce qu'ils réclamaient. Par ailleurs, une proposition d'accord sur une orientation politique a été formulée par l'équipe de Queyranne avec pour principe l'obligation de voter les grandes orientations politiques de la majorité, sans que cet accord soit un accord de gouvernance cependant.

Enfin, il semble que la question de la participation à l'exécutif des membres de la liste du Rassemblement soit sur la table. Totalement inimaginable il y a peu, l'entourage de M. Kohlhaas se dit prêt à étudier la proposition. Cette offre formulée par Jean-Jack Queyranne vise sans doute à rendre plus loyal les partenaires du Rassemblement par rapport à un simple accord d'orientation politique qui ne les lierait pas à la majorité. 

Mise à jour à 14h30 - Vers un accord politique ? C'est le money-time. Il est temps de finanliser un accord. Jean-Jack Queyranne s'est isolé avec ses principaux négociateurs, Jean-François Debat et Hervé Saulignac.

Il semblerait qu'à défaut d'un accord de gouvernance ou d'exécutif avec la liste du Rassemblement de M. Kohlhaas, les parties seraient tombés d'accord sur un accord d'orientation politiques qui obligerait les élus issus de la liste du Rassemblement à voter les grandes orientations de politique comme le budget ou l'élection du futur président. Reste que cet accord n'est pas un accord d'exécutif ou de gouvernance. Ce qui rend la majorité potentielle de Jean-Jack Queyranne en cas de victoire dimanche extrêmement fragile. 

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