"La leçon que les travailleurs doivent en tirer, c’est qu’ils ne pourront pas défendre leur droit à l’existence par les urnes, mais seulement par la lutte de classe. C’est ce qu’on exprimé les dizaines de milliers de femmes et d'hommes qui ont voté pour les listes lutte ouvrière. Par ce geste, ils ont affirmé qu’ils gardent confiance dans la capacité de leur classe à relever la tête et n'ont aucune illusion dans les différentes écuries politiciennes qui aspirent à gérer les affaires de la bourgeoisie. Ils peuvent en être fiers ! Les luttes éclateront inéluctablement tant la rapacité patronale est sans limite. Et la persistance d'un courant communiste révolutionnaire, fut-il minoritaire, est un gage pour l’avenir", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Concernant le second tour, Chantal Gomez a décidé de ne donner aucune consigne de vote. Mais "aucun travailleur conscient ne peut évidement voter pour le FN. Mais les deux autres partis en concurrence avec lui, la droite ou le PS ne peuvent être un rempart contre le FN. (...) J'irai déposer dimanche prochain un bulletin "faire entendre le camp des travailleurs"'.