Entre 2009 et 2014, il avait sévi dans le Rhône, la Loire et le Puy-de-Dôme, multipliant les surfacturations et les courses fantômes pour arnaquer les caisses d'assurance maladie. Dénoncé anonymement, il avait reconnu 90% de ses arnaques. Interdit bancaire, le trentenaire avait dépensé tout son argent en liquide, ne facilitant pas le travail des enquêteurs et donc de la justice.
Jugé la semaine dernière pour ces faits, le taxi a finalement été condamné à trois ans de prison dont un avec sursis. Il a également l’obligation de rembourser les 371 000 euros escroqués aux caisses d'assurance maladie.