Laurent Wauquiez a gagné son pari : ravir à la gauche une région qu’elle détenait depuis douze ans tout en maintenant un Front National bien plus bas que dans la moyenne des autres régions. Ce succès revient en premier lieu au jeune candidat, tout juste quadragénaire, des Républicains qui a su mettre à profit son expérience déjà solide d’élu local et de responsable national pour moderniser l’offre politique de l’opposition régionale, faire l’union avec le centre et incarner une alternance crédible. Nouveau souffle qui faisait tant défaut à la droite depuis des années.
En boxe comme en politique il y a un adage qui se vérifie toujours : celui de ne pas faire le round de trop. Jean-Jack Queyranne l’aura oublié à ses dépens, ambitionnant avec un manque évident de lucidité de se représenter, à 70 ans, pour un nouveau mandat de six années.
Au faîte d’une très longue carrière politique, Queyranne n’a pas eu l’intelligence de s’effacer pour mieux préparer sa succession. Comme tous les dinosaures de sa génération, il s’est accroché à son fauteuil de président, convaincu d’être irremplaçable à la tête de la Région. L’alternance qui s’est imposée dimanche dans les urnes n’est donc pas seulement politique mais générationnelle, elle s’est ébauchée l’an dernier avec la victoire à la hussarde de Christophe Guilloteau à la présidence du Nouveau Département.
C’est bien un Gérard Collomb, désormais encerclé, qui devra dès aujourd’hui méditer sur la finitude de l’exercice du pouvoir et l’ingratitude du corps électoral, si tant est que celui-ci se soit un seul instant reconnu débiteur de la gestion de l’ancien président de région.
Le maire de Lyon qui a toujours démontré une grande habileté dans la manœuvre politicienne, a très certainement commis sa première grande faute politique depuis son élection à l’Hôtel de Ville. En refusant de soutenir ouvertement Queyranne et ce pour d’obscures raisons de positions éligibles de ses proches sur les listes, en le privant de son poids politique et de sa popularité, en freinant enfin la machine militante du PS qui ne s’est pas mise au service de la campagne régionale, Collomb a participé activement à la défaite de la gauche.
Par là même il s’est tiré une balle dans le pied pour les futures échéances électorales. La dynamique a désormais changé de camp et même si les résultats du socialisme à la mode Collomb sont encore élevés sur Lyon, le mouvement de la reconquête, actionné par les victoires successives de Christophe Guilloteau et Laurent Wauquiez, est en marche. Une fois que l’anesthésie générale qui frappe la majorité des électeurs lyonnais depuis 2001 aura été sevrée, ceux-ci parieront à n’en pas douter sur un changement d’époque, de vision et de responsables.
Eric Pelet
hahahahahaha!!!!!
Signaler Répondrequi a su surfé sur la vague terroriste comme un bon petit manipulateur plutôt! une non campagne régionale
allez, j'aurai tellement aimé qu'il s'en aille expliquer à ses électeurs, si il en avait eu la compétence, qu'en tant que président de région, son centre d'internementantiislamisteradical, il l'aurait crée sur la commune de saint martin d'Hères, par exemple! je pense que je serai franchement mort de rire.
Les Lyonnais votent à gauche dans tous les arrondissements sauf dans le 6. Ils oublient que Gérard applique et suit la Politique National ! La droite doit s'allier au Bleu Marine La gauche n'a pas de scrupule à le faire avec l'extrême gauche.
Signaler RépondreArticle lucide , il n'y a pas d'alternative à Collomb dans une gauche moderne (qu'il est censé représenter , alors qu'il accumule tous les travers de l'ancienne et au delà ) , la main-mise sur la Fédé du Rhône est insuportable :il n'y a pas de débat , l'appareil est tenu par des élus et/ou des membres de l'appareil municipal. Il faut que la jeune génération : Corazzol,Brugnera,Achache,Maleski ,Peiser,Vannini (dans le troisiéme ) se débranchent encore plus Il y a autour d'eux et dans les conseils de quartier de vrais militants . Cela doit se retrouver dans les autres arrondissements et dans les villes de l'agglomération. Si tous les exclus du PS voulaient se donner la main à Ste Foy , à Meyzieux , à Lyon , à Rillieux ......
Signaler Répondreet d'autres vieux socialistes car il en reste encore à Lyon!!!
Signaler RépondreIl me semble avoir lu un article hier, que Monsieur Queyranne, prévoyait pendant ce mandat (si il était réélu) de passer la main à son 1er (Monsieur DEBAT) maire de Bourg en Bresse, le tout fait dans le dos des électeurs.
Signaler RépondreOn peut voir que Monsieur Queyranne, ne se lançait dans un 3ème mandat que pour mettre son "personnel" en place.
C'est clair qu'en France, ces vieux gens là ont du mal à passer la main. J'espère bien que tous en ont pris une leçon !
Signaler Répondreouiiiiiii, bien raison, et le prochain a dégager, c'est AULASSSSSSSS !!!
Signaler Répondreune belle victoire. bravo laurent Wauquiez qui a su comprendre les préoccupations des électeurs et notamment ceux des classes moyennes.
Signaler RépondreC'est beau toute cette jeunesse qui entre à la région...Anne LORNE, Agnès MARION....
Signaler RépondreBARNIER aurait perdu! Jamais je ne lui aurais donné ma voix, elle serait resté sur BOUDOT!
Signaler RépondrePapy et Mamie sont maintenant retraités !!!!
Signaler Répondre" Une fois que l’anesthésie générale qui frappe la majorité des électeurs lyonnais depuis 2001"
Signaler Répondrebelle tolérance de la part d'une droite largement battue sur lyon
un éléphant ça trompe énormément! ces élus socialistes sont présents dans l'agglo depuis les années 80, ils ne se rendent pas compte que le monde change et les gens aussi veulent voir des nouvelles têtes!!! A qui le prochain trou? eh le prochain tour?
Signaler RépondreCollomb, sachant qu'il était fini, a décidé de renvoyer la balle aux successeurs de Raymond Barre, lequel l'avait fait élire pour deux mandats.
Signaler RépondreC'est de bonne guerre.