En mars dernier, face aux chiffres effarants de la fréquentation du Musée des Confluences, Gérard Collomb avait fixé un nouvel objectif : 1 million de visiteurs la première année d’exploitation. "On s’en rapproche mais on ne les atteindra pas tout à fait, révèle Hélène Lafont-Couturier. On a dépassé les 825 000 visiteurs. Et sur ces 825 000, il y a 25 000 abonnés. Ca témoigne d’une fidélisation et de l’adoption spontanée du public pour l’institution".
71% de ces visiteurs sont de la région, et la moitié sont Lyonnais. Il y a eu 7% d’étrangers et principalement des Suisses, Italiens et Allemands. "Le nombre de visiteurs étrangers augmente. Au mois de novembre, nous avons accueilli nos premiers visiteurs chinois".
"Les gens considèrent le musée comme accessible, ils n’y s’y sentent pas exclus et le musée leur permet de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent", poursuit la directrice.
"On a tenu le budget annoncé de 18,7 millions d’euros et maitrisé les dépenses. On a eu des recettes plus importantes qu’annoncées. Selon les mois, on monte à 62% d’entrées payantes", se félicite Hélène Lafont-Couturier.
Pour faire revenir les visiteurs en 2016, la directrice va essayer de "continuer à avoir une offre exigeante et un musée pour tous publics".
Concernant la crise que connaît la culture en ce moment à Lyon avec les fermetures potentielles des Musées Africain et des Tissus, Hélène Lafont-Couturier reconnaît que "le Musée des Confluences avait été initié dans les années 90, le contexte était différent. Aujourd’hui, on ne partirait pas sur un projet ainsi. Nous sommes aussi touchés par cette baisse des subventions, nous n’avons pas des moyens sans fin".
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Et sinon, petit troll qui ne fait que des attaques perso, que penses-tu des chiffres en rapport avec cet article ?
Signaler RépondreBravo Marco, encore ce coup-si, 1er arrivé sur les lieux! Le trollage est à ce prix :o)
Signaler RépondreMoi aussi
Signaler RépondreEt pas mal de mes relations d'après ce que j'entends
En fait, paradoxalement, c'est la foule qui me retient d'y retourner surtout dans cette période de fin d'année
J'attends que ce soit plus calme
Et je paie mon entrée !
Moi !
Signaler RépondreEn seulement un an j'y suis déjà allée cinq fois car il y a toujours des expositions "temporaires".
Et à chaque fois il y avait un monde fou.
C'est passionnant les expositions et c'est très facile d'accès par le tramway T1.
Déjà, il y a très longtemps de cela, j'allais à l'ancien musée Guimet régulièrement aussi.
De toute façon, après la 1ère année de curiosité qui gonfle artificiellement les chiffres , combien de lyonnais ou de régionaux à vouloir y retourner ?
Signaler RépondreL'année qui arrive sera plus difficile et quel sera alors l'argument du GC ? RdV fin 2016, madame.
"..........Selon les mois, on monte à 62% d’entrées payantes............."
Signaler Répondre.
ça veut dire quoi en fait ? Que sur les 850 000 entrées il y a environ 50% qui viennent des écoles où la visite est obligatoire ?
Notons que c'est très bien pour l'éducation, mais pour ce qui est des chiffres, ça ferait un peu moins "class" dans le tableau :o)