L'Olympique Lyonnais restait sur une période de sept matches au cours desquels ils n'avait gagné qu'une fois, à Valence en Ligue des Champions dont il était éliminé au moment du coup d'envoi.
Pour autant, l'OL risque de ne pas aller plus loin : au tour suivant, il affrontera le PSG au Parc des Princes. Même si un résultat n'est jamais joué d'avance, les Parisiens viennent de balayer les Lyonnais 5-1.
Le mois de janvier risque de s'avérer très difficile avec ce match à Paris, le13 janvier, trois ou quatre jours avant le derby retour à Saint-Etienne où les Verts seront très remontés après l'aller qu'ils ont perdu 3-0. Le 23 janvier, ce sera la réception au Grand stade de l'OM qui vient de gagner à Bourg en coupe de la Ligue son sixième match consécutif à l'extérieur...
Hubert Fournier sera-t-il encore l'entraîneur à cette époque ? Rien n'est sûr mais on souhaite bien du plaisir à celui qui sera sur le banc à ce moment-là surtout si l'équipe n'a pas récupéré la plupart de ses blessés qui ont encore fait cruellement défaut face à Tours.
Si Christophe Jallet, qui faisait sa rentrée, a joué une partie du match, il est déjà sorti de nouveau en raison de douleurs dorsales qui le rendent du coup incertain pour le déplacement à Ajaccio dimanche.
Et que dire de la performance de Mapou, qui l'a remplacé, associé à Bakary Koné pour former une charnière centrale mythique autant que pathétique qui a fait trembler les derniers spectateurs de Gerland.
Même s'il est accaparé par l'entrée dans son nouveau stade, ce qui est bien normal, Jean-Michel Aulas va devoir se pencher sur le secteur sportif qui n'est qu'un champ de ruines actuellement avec une équipe sans âme, décimée par les blessures en tout genre.
Fournier peut bien être la cible idéale mais il faut sans doute se poser la question de la compétence de l'encadrement, Bruno Genesio compris dont le nom est avancé pour être entraîneur principal.
Si l'on excepte Joël Bats pour les gardiens dont personne ne conteste la réussite, on peut s'étonner du recrutement, qui n'était pas digne de la Champion's league, la préparation athlétique, des diagnostics médicaux et de la récupération des blessés même si le calendrier est très chargé mais pas plus qu'à la grande époque de l'OL, sept fois champion.
Il apparaît nécessaire de mettre à profit le mercato de janvier pour réajuster les contours de l'effectif.
Mais qui veut de Lindsay Rose, qui a totalement disparu des écrans radars, Bakary Koné, Mapou (qui a coûté huit millions !), Milan Bisevac, Arnold Mvuemba ou même de Valbuena dont on parle plus pour son affaire de chantage à la sex-tape que pour les buts qu'il marque.
La seconde moitié de saison s'annonce difficile et pleine d'écueils. 6e en Ligue 1 à cinq points du podium, des perspectives en coupe de la Ligue qui semblent bouchées à moins d'un exploit (en coupe de la Ligue, l'OL n'a jamais gagné à Paris), un entraîneur à l'avenir incertain, un stade à découvrir, il va falloir s'accrocher.
De profundis
Signaler Répondre