Dans "La nuit de feu", Eric-Emmanuel Schmitt raconte une expérience vieille de 25 ans. Lors d’une randonnée dans le Sahara en Algérie, il s’était perdu. "Pendant une trentaine d’heures, j’étais errant, j’ai compris que je pouvais mourir. Lorsque je m’apprêtais à passer ma première nuit, au lieu d’éprouver de la peur, j’ai éprouvé une immense confiance, une nuit de feu qui a été mystique, une rencontre avec la force et la puissance".
Eric-Emmanuel Schmitt avait subitement trouvé la foi. "Trouver les mots pour raconter cela, ca m’a pris 25 ans. Je voulais le raconter avec un langage qui ne fasse référence à aucune idéologie, spiritualité ou même religion établie".
Cette expérience a construit sa vie d’adulte : "J’ai senti qu’il y avait un feu, un centre à notre univers et que tout avait un sens. Je ne savais rien de plus mais j’avais confiance".
Forcément, ce philosophe athée enseignant à l’université a cherché une explication à ce phénomène. "1000 fois j’ai voulu refusé ce qui m’était arrivé. Mais parfois, la liberté, c’est le pouvoir de consentir".
"La nuit de feu" se vend très bien. Pour Eric-Emmanuel Schmitt, "c’est le seul livre qui a été désiré par les autres avant d’être désiré par moi-même. Un livre qui parle autant à l’athée qu’au croyant".
Les évènements de l’année 2015 ont bien sûr été un moteur pour l’auteur lyonnais. "Le fracas du monde m’a poussé à écrire ce livre. Il y a deux bruits insupportables : le vacarme de pseudo-croyants et le sarcasme de ceux qui se moquent de la foi. La foi, c’est le silence intérieur, pas le bruit".
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La première "qualité" du croyant est plutôt la soumission à des textes fantaisistes! On peut dire aussi l'absence de courage face à l'inéluctable!
Signaler RépondreLes "béquilles" qu'ont besoin certains grands Hommes ne changent rien à ce constat.
Je me sens assez proche du point de vue concernant « les deux bruits insupportables. »
Signaler Répondre« Comment reconnaitre un pseudo-croyant ? » me direz-vous ?
J’aurais tendance à croire que le « pseudo-croyant », c’est souvent celui qui joue les donneurs de leçons et se met donc au dessus de la mêlée !
La première qualité du croyant étant, du moins je le pense, l’humilité…
Quant au sarcasme de ceux qui se moquent de la foi, c’est une pratique assez courante.
A vrai dire, il s’agit souvent d’une attitude plus condescendante que sarcastique, sous-entendu, « le pauvre, il croit encore à « ces choses là »!».
Alors, comment expliquer que des personnalités telles que le poète Max Jacob ou le compositeur Penderecki (pour ne citer qu’eux) soient des êtres profondément croyants ? Sont-ils des «demeurés » pour autant ?
Et surtout bien présomptueux!
Signaler RépondreQuel homme sensé peut-il distinguer un pseudo-croyant d'un vrai croyant? Incohérent de surcroît, il réclame le silence de la foi, soit, mais lui, il en fait un livre, on l'entend ou on le voit de partout! Tout le contraire de ce qu'il préconise. La religion rend fou, décidément.
Encore un "illuminé"!
Signaler RépondreJe suis Charlie!