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Tout comme dans de nombreuses villes françaises, les Lyonnais s’étaient montrés solidaires en mettant notamment des lumignons sur le rebord de leurs fenêtres mais également en déposant des messages de soutien, des poèmes ou encore des dessins sur les places des Terreaux et Bellecour.
Afin de conserver ces différents hommages, la municipalité a décidé de les collecter. Ce sont les Archives de Lyon qui ont été chargées de cette mission, et qui ont ainsi récupéré un peu moins de 500 documents ; "des papiers déposés au format classique (A4), des dessins, des mots souvent anonymes et quelques documents de grand format", explique Louis Faivre d’Arcier, directeur des Archives municipales de Lyon.
"Les documents ont été collectés et séchés. On les a ensuite mis a plat, mis en carton et inventoriés de manière à ce que toute personne qui souhaite les consulter puisse venir en salle de lecture des archives et y accéder librement", ajoute-t-il.
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La totalité des objets n’a cependant pas pu être collectée ; "beaucoup de fleurs par exemple ne pouvant pas être conservées", insiste le directeur.
Pas question pour autant de restaurer les documents récoltés dans l’immédiat. "Le travail de restauration en tant que tel, nous ne l’avons pas fait parce que ce type d’objets pose quand même des questions en terme de déontologie. Il faut qu’on soit capable de ne pas dénaturer l’objet en le restaurant puisqu’il peut porter des marques de bougies, de pieds, de poussière qui témoignent de leur passage dans la rue", précise Louis Faivre d’Arcier.
Si les documents restent pour l’instant dans les cartons des archives, le directeur n’exclut pas d’en faire éventuellement une exposition visible prochainement par le public.
J'ai beau faire toutes ces bougies façon Lady Di, poèmes, fleurettes me dépriment plus qu'autre chose, comme une faiblesse énorme et avouée face aux terroristes.
Signaler RépondreEt la gourmandise des médias à s'étaler sur ces commémorations, promettant des heures de vidéos plus faciles à faire qu'une vraie analyse journalistique me gène aussi...L'empressement des politiques à s'y associer, voire les organiser et mettre en scène pour grappiller quelques points dans les sondages à peu de frais, sans pour autant assumer leur impuissance avant et après le drame.
En bref, il est urgent de relire Milan Kundera et Philippe Murray, qui parlent l'un comme l'autre fort bien de ce kitsch dominant ...
Notre république et nos gouvernements (surtout celui du moment) sont bien désarmés par rapport à l'islamisme radical en pleine conquète
Signaler RépondreJe ne suis pas très optimiste sur notre avenir face à ce cancer
Soit on se prend un gouvernement extrême aussi et nous allons perdre beaucoup de nos libertés chèrement acquises
Soit c'est le chaos
Nous avons tous un devoir de mémoire.
Signaler RépondreMerci aux personnes qui ont participer à ce travail de collecte et préservation, de la mémoire individuelle de Citoyens.
J'espère qu'un jour, ces supports de mémoire, soient exposés en permanence.
Pour rester dans le domaine de la mémoire, il y en a une qui me tient tout particulièrement à cœur.
Le président du Consistoire israélite de Marseille, vient de lancer un appel aux personnes de confession juive.
Il leur demande de ne plus porter la kippa dans la rue, afin de ne plus être identifiés comme juif.
Après le port de l'étoile jaune instaurée par les fascistes du national socialisme allemand.
Voila qu'un autre fascisme, a savoir le terrorisme islamiste, contraint nos frères de confession juive, a être entraver dans leurs libertés.
Je suis horrifié par ce qui arrive et ce qui nous attends probablement.
Je comprends le soucis sécuritaire de ce président.
La question n'est pas celle-ci.
Les victimes doivent-elles baisser la tête devant leurs bourreaux ?
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3748421/les-juifs-appeles-a-ne-plus-porter-de-kippa.html