Les deux adolescents de 16 ans n’ont pas survécu à l’avalanche qui a emporté le groupe de jeunes qui était parti skier sur la piste noire de Bellecombe pourtant fermée au public.
Thelma et Léo, élèves en première S et ES option sport, participaient à un voyage scolaire d’une semaine en compagnie d’une dizaine d’autres lycéens. Ces derniers sont rentrés dans la nuit et ont été accueillis dans leur établissement scolaire par les parents, les enseignants mais également par la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Selon des témoignages recueillis sur place, les élèves ont bien confirmé qu’ils avaient pris la piste interdite, et que ce n’était d’ailleurs pas la première fois que le groupe l’avait emprunté dans la semaine.
Une cellule psychologique a été mise en place au lycée du 4e arrondissement composée de sept personnels de la Cellule d’urgence médico-psychologique du Samu 69 (3 infirmiers, 2 psychologues et 2 psychiatres) ainsi que 10 personnels médico-sociaux de l’éducation nationale (4 infirmières, 4 médecins et 2 assistantes sociales). Elle restera en place en tant que besoin, a fait savoir le rectorat de Lyon qui a également organisé dans la matinée un temps d’échanges avec les professeurs afin de les aider dans l’accompagnement de leurs classes.
A noter que les hommages se poursuivront en cette fin de semaine ; l’église Sainte-Bernadette, située à côté du lycée Saint-Exupéry, accueillera les élèves désireux de se recueillir. De plus, la cérémonie des vœux du 4e arrondissement prévue dans la soirée par le maire David Kimelfeld a été remplacée par un hommage aux victimes.
Du côté de l’enquête, le procureur de la République de Grenoble a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire suite à ce drame qui a coûté la vie aux deux lycéens mais également à une troisième personne, un skieur d’origine ukrainienne. Le professeur d’EPS, qui accompagnait les lycéens lors de cette sortie, est toujours hospitalisé dans un état grave à Grenoble. Il sera entendu dès que possible par les enquêteurs afin d’en savoir plus sur les raisons de la présence du groupe alors que des barrières interdisaient son accès.