L’affaire Sogelym va être rejugée ce mercredi 21 mai par la cour d‘appel de Lyon. Alors que le procès de cette affaire qui s’était déroulé en juin 2007 devant le tribunal correctionnel s’était conclu par la condamnation de quatre dirigeants de ce promoteur immobilier, pour avoir réalisé des travaux personnels aux frais de leur entreprise. Une soixantaine d'artisans avaient également été condamnés pour avoir réalisé des fausses factures.
Jean-Michel Porte, directeur régional de Sogelym, qui avait fait financer des travaux dans sa propriété de l’Ain par Sogelym, avait été condamné en première instance à 3 ans de prison dont 26 mois avec sursis et 100 000 euros d’amende. Mais il a fait appel, mais uniquement sur les dommages et intérêts qu’il doit verser.
Chalet à Courchevel
Autre dirigeant de la Sogelym à avoir profité de ce système, son Pdg, Jean-Claude Condamin, qui avait fait rénover son chalet à Courchevel pour 2 millions de francs et son appartement à la Croix-Rousse pour 1,3 million de francs. Il avait été condamné à 30 mois de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende. Un membre du directoire, Antoine Cottard, avait également fait financer par Sogelym la rénovation du presbytère de Sainte-Foy-lès-Lyon. Quant à Laurent Juton, le directeur financier, il avait fait réaliser des travaux de rénovation dans la cuisine de son appartement place de l’Europe dans le 6e arrondissement de Lyon. L’un et l’autre ont été condamnés respectivement à 2 et 6 mois de prison avec sursis et à 4 000 et 5 000 euros d’amende.
Mais ils ont fait appel de ce jugement. En revanche, aucun des artisans condamnés à des amendes avec sursis n’a fait appel.
Mise à jour : Antoine Cottard a été relaxé en appel.