Le scénario prévoyait l’intrusion d’un motard, muni d’un colis suspect, sur la plateforme total. Le but était de "tester la collaboration des différents services de sécurité, notamment l’intervention de la police et des démineurs", explique Gérard Gavory, le préfet délégué à la sécurité, qui était présent au moment de l’exercice.
Depuis les attaques de St Quentin Fallavier et de Berre-l’Etang, un audit sur le plan de la sûreté a été mené. Il fallait désormais s’assurer "que les mesures prises étaient les bonnes", détaille Gérard Gavory, rappelant que "des contrôles d’accès plus stricts ont été mis en place et que les patrouilles ont été renforcées. Certaines mesures relevaient du bon sens, comme mettre les caméras au bon endroit ou encore renforcer les clôtures".
Selon le préfet délégué, "l’entrée de la raffinerie était déjà très étanches", mais désormais, tous les salariés qui fréquentent la plateforme de près ou de loin "font l’objet d’un criblage, c’est-à-dire une enquête pour savoir s’ils sont connus des services de police et quelque soit les faits pour lesquels ils ont été condamnés".
Pour rappel, Total fait partie des 40 sites classés SEVESO dans le Rhône.