Cet Atlas est né "d’un partenariat avec les quatre agences d’urbanisme de la région. L’idée, c’était de décrire la nouvelle région le plus complètement possible. Notamment pour les acteurs publics, le conseil régional, la préfecture. De décrire l’ensemble de ses facettes", explique Philippe Bertrand.
Auvergne Rhône-Alpes, ce sont aujourd’hui 70 000 km2, soit la superficie de l’Irlande, et 7,7 millions d’habitants, ce qui équivaut à peu près à la Suisse.
"La force de la nouvelle région, c’est d’abord sa croissance démographique qui a toujours été supérieure à la moyenne nationale depuis la Seconde guerre Mondiale. Il y a aussi une présence d’emplois à haute valeur ajoutée".
Mais Auvergne Rhône-Alpes a aussi son lot de faiblesses. "Les enjeux se portent sur les axes de communication à l’intérieur de la région. Entre les deux points les plus éloignés, il y a 500 kilomètres soit plus de 6 heures de route", note Philippe Bertrand, qui insiste aussi sur l’enjeu "de faire en sorte que les territoires ruraux isolés profitent de la dynamique régionale".
Sur l’Auvergne, que certaines mauvaises langues présentaient comme un boulet pour Rhône-Alpes, Philippe Bertrand note que "l’aire urbaine de Clermont, c’est la locomotive auvergnate. Avec Michelin, qui est le 1er employeur régional. Les emplois sont de plus en plus qualifiés. Et Clermont est une ville universitaire".
En 2016 sortiront les deux derniers tomes de l’Atlas sur le bien-être et la qualité de vie, et sur la géographie des flux.
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