Combien d’entre nous avaient misé sur le fait que cet exercice démocratique tournerait au pugilat et plomberait ainsi la campagne présidentielle de celui ou celle qui en sortirait vainqueur ?
Force est de constater que la primaire socialiste avait suscité un véritable élan populaire et donné une légitimité indéniable à François Hollande alors même qu’il culminait à 3% dans les sondages quelques mois plus tôt !
En novembre prochain et pour la première fois dans l’histoire de notre mouvement, nous, les Républicains, allons découvrir ce tour de chauffe d’avant Présidentielles.
A vrai dire, les candidats ne manquent pas, signe pour les uns de la bonne santé de la vie démocratique de notre famille politique, signe pour les autres d’absence de leader incontesté.
L’essentiel est ailleurs, j’aurai l’occasion d’y revenir dans quelques semaines.
Avec cette offre politique diverse, les Français auront le droit de choisir librement celui ou celle qui portera haut et fort nos convictions en 2017. L’élection présidentielle, c’est toujours une rencontre entre un homme et un peuple mais la société a changé et avec elle le regard des Français sur la politique. La communication et notamment l’omniprésence des réseaux sociaux ont modifié également les stratégies des uns et des autres. Chacun a le droit à la parole (ou du moins à son tweet et à son post) et il est devenu quasi impossible pour le chef de "cheffer" !
Avec la campagne des primaires va s’ouvrir le temps palpitant des débats, des confrontations projet contre projet et des réunions militantes qui se finissent par le traditionnel buffet "pâté croûte-vin rouge". Mais, ces primaires étant ouvertes, ce sera également l’occasion de multiplier les rencontres avec les Français pour les convaincre de nous faire confiance contre ce gouvernement socialiste qui a fait de l’injustice sociale, de la hausse du chômage et du laxisme judiciaire, une marque de fabrique.
En effet, nous ne devons pas nous tromper d’adversaire. Pour cela, nous avons la responsabilité d’être exemplaire entre nous. Certains ont déjà leur candidat, d’autres préfèreront attendre les projets ou les opportunités pour se déterminer mais nous sommes tous les garants de l’unité de notre famille, condition indispensable pour rassembler demain.
Pendant que les Français continueront à s’exaspérer de la "folie éducative" de Najat Vallaud-Belkacem ou à subir malgré son départ les conséquences de la politique menée par Madame Taubira, qui peut croire un seul instant que nous avons du temps et de l’énergie à perdre à se battre entre nous ?
A ceux qui nous prédisent une "boucherie" à droite, nous allons leur montrer que nous avons retenu les leçons d’un passé récent. Tous à notre niveau, élu, militant, sympathisant, restons dignes. Vouloir défendre ses idées ou son candidat en torpillant l’adversaire, cela n’a jamais rapporté une seule voix. D’ailleurs, celui ou celle qui fauterait se mettrait hors jeu tout seul.
Dans le Rhône par exemple, fédération qui a connu tant de succès depuis ces dernières années avec les Municipales de 2014 et les victoires historiques comme Rillieux, Pierre-Bénite, Décines ou Mions, les Départementales avec le gain du département et enfin les Régionales avec la nette victoire de Laurent Wauquiez, nous avons chacun des sensibilités différentes mais nous saurons dès le lendemain des primaires nous retrouver derrière le vainqueur.
A ce titre, l’élection interne qui se tient ce week-end est une excellente opportunité de mobilisation ; il faut voter massivement dans les circonscriptions pour ceux qui font gagner sans oublier toutefois le renouvellement nécessaire.
Comme dans une famille, le plus important, ce n’est pas Nicolas, Bruno, Alain, François, Hervé, Nadine ou Nathalie mais bel et bien son passé, son présent et son futur. Notre histoire commune est à écrire, nous savons qu’elle sera marquée par le sceau de notre diversité et je l’espère de notre impertinence au niveau des idées. Notre famille peut être complexe, c’est en cela qu’elle est formidable !
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Jérémie Bréaud est élu Les Républicains du 6e arrondissement en charge du Numérique et à l'International
On va les rebaptiser "les RIPOUBLICAINS", c'est mieux.
Signaler Répondrecombien de sympatisants socialistes iront voter pour "choisir" leur adversaire en 2017 ?
Signaler RépondreLes ripoublicains ,une famille décomposée tellement ils aiment le pouvoir et leur fauteuils .ils ont tous des casseroles.business,business, à nous le caviar ,au peuple le pain dur.
Signaler RépondreMoi je suis Républicain et je vais voter Cochet demain
Signaler Répondre""Jérémie Bréaud est élu Les Républicains du 6e arrondissement en charge du Numérique et à l'International"
Signaler RépondreC'est bien celui, qui expliquait que le numérique allait créer
des emplois
ouh la la !!!! Faut qu'il arrête lui, il est en extase devant tout !
Signaler RépondreCharmant garçon. Puisqu'il parle du "passé" de sa famille politique, rappelons qu'il y a un peu plus de 10 ans elle a donné la deuxième ville de France à la gauche, qui représentait à peine un tiers des voix. Rappelons qu'au plan national, elle a été plus longtemps au pouvoir que la gauche et n'a jamais été capable du moindre courage face aux problèmes rencontrés par notre pays. Son sourire de contentement est épatant. Il incarne une formation incapable depuis des décennies, mais il se voit continuer encore pendant longtemps. Il devrait commencer par de plates excuses pour prétendre continuer... :-(
Signaler RépondreUn choix cornélien ou racinien pour la droite entre un candidat ancien repris de justice pour une vieille affaire qui voudrait revenir aux affaires et un autre qui voudrait bien être repris, même de justesse pour ne pas être repris par la justice pour ses affaires...!
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