Après un traitement, cet homme de 39 ans sous curatelle renforcée avait besoin d'être toujours en possession d'une boîte de Lexomil.
Au total, une trentaine d'officines ont été visités en deux ans par cet individu pour plus de 250 boîtes de médicaments délivrées. Tout était payé par la Sécurité Sociale. Pour autant, l'homme ne vendait pas les comprimés préférant les avaler à longueur de journée.
Ancien chargé de clientèle, l'homme est aujourd'hui traité, y compris avec du Lexomil. Ce jeudi au tribunal correctionnel, il a été condamné pour escroquerie, faux et usage de faux à 12 mois de prison avec sursis. De plus, il est mis à l’épreuve avec une obligation de soins.