OL : les Bad Gones en colère feront la grève du "Ahou"

OL : les Bad Gones en colère feront la grève du "Ahou"
Les Bad Gones au Parc OL - LyonMag

Samedi soir, après une nouvelle défaite de l’OL à Bastia, environ 80 Bad Gones sont allés à l’aéroport de Bron pour accueillir les joueurs.

Selon les BG87, "la tête baissée pour quelques-uns, certaines attitudes plus dignes que d'autres, tous ont écouté le discours du Capo (ndlr : le leader du groupe), qui n'a épargné personne et les a placés face à leurs responsabilités, sous le regard noir du reste du contingent".

Le leader du Kop Virage Nord a également évoqué avec Jean-Michel Aulas les difficultés actuelles du club. Ce qu’il s’est exactement dit dans ces discussions n’a pas été révélé. Mais pour le groupe de supporters, "de nombreuses mises au point ont pu être faites".

Et pour monter un peu plus encore leurs mécontentements, les Bad Gones ne feront pas le traditionnel "Ahou" d'avant match ce mercredi pour la réception de Bordeaux. Car, selon eux, "ce chant guerrier, les joueurs doivent le mériter".

L’ambiance risque donc d’être glaciale dans un Parc OL où l’anneau supérieur sera fermé puisque trop peu de places ont été vendues.

 

COMMUNIQUÉ OFFICIEL :Samedi, après une nouvelle défaite de l'OL, 80 Bad Gones sont allés cueillir les joueurs dès leur...

Posté par Bad Gones 1987 - Officiel sur lundi 1 février 2016
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11 commentaires
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Taxiiiiiiimerdapasmoi le 03/02/2016 à 14:09

ET CELLE DU CERVEAU. !!!!!!!

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thomaslyon le 02/02/2016 à 21:49

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Free France le 02/02/2016 à 19:19

BOYCOTTE POUR CES TRINGLES ET LES BG ON EST LOIN DE LA CRÉATION DE CE GROUPE LES ANCIENS DOIVENT RIGOLER ' PAS DE HAOU OH LALA LES JOUEURS VONT TREMBLER !!!!!!

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baspat le 02/02/2016 à 18:12

ON NE PEUT RIEN CONTRE DES JOUEURS QUI ONT LA "CAKE" ON VOIT BIEN QU'ILS ONT PEUR

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sup ol le 02/02/2016 à 14:31

alors qu'ils restent chez eux, ça va être chaud demain soir sur les routes
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Transports/Match-OL-Bordeaux-mesure-de-delestage-et-difficulte-de-circulation
moi j'y vais à pieds, aucun soucis, et comment j'aimerais voir notre jérome "a-maire-gris" sur son banc avec son pote le pierrot, ce sera clic clac photo.

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Lou Décines le 02/02/2016 à 14:19
I will Survisme a écrit le 02/02/2016 à 13h00

Chevaux, pas cheveux

:-))))) Ha j'adore !

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Post monétaire le 02/02/2016 à 13:52
I will Survisme a écrit le 02/02/2016 à 13h00

Chevaux, pas cheveux

Vu la focalisation des vedettes du foot sur leur capillarité, "cheveux de course" peut convenir.
Mais bon, faut un peu moins raser le gazon... Enfin...
Bref.
:o)

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I will Survisme le 02/02/2016 à 13:00
Post monétaire a écrit le 02/02/2016 à 12h55

Quand on met ses sous dans le stade, on n'en a plus pour acheter des cheveux de course ! :o)

Chevaux, pas cheveux

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Post monétaire le 02/02/2016 à 12:55

Quand on met ses sous dans le stade, on n'en a plus pour acheter des cheveux de course ! :o)

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tellement E-XEM-PLAIRE ! le 02/02/2016 à 12:05

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Tribune-libre/Banco-a-Decines-OSS-118

Banco à Décines – OSS 118
Par Jean-Claude Chuzeville
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Publié le 02/02/2016 à 10:23
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Le stade des ampoules n’est pas encore nommé qu’il est déjà banalisé. Dès son deuxième match à domicile, l’équipe lyonnaise a épuisé notre stock d’images d’Épinal. Vous pourrez toujours repasser avec votre “forteresse imprenable”, votre “effet psychologique” ou votre “modèle économique” ; tout cela a volé en éclats face au rival marseillais, pourtant bien loin de ses standards habituels.

Pis, dimanche à Bastia, face à une équipe qui ne doit pas manger tous les jours, l’OL s’est encore planté. Lors des dix dernières rencontres de Ligue 1, Lyon présente le plus faible ratio de points, celui d’un dernier du classement. Même Troyes a fait mieux sur la période ! Effectivement préoccupant. ON a pourtant changé d’entraîneur ; mais le nouveau, Bruno Genesio, a déjà une tête de mort-vivant, la peau grise, les yeux vides, le cheveu terne et la bouche fatiguée. Je ne suis pas toubib, mais ce garçon a besoin d’une cellule psychologique fortement membrée pour espérer le sortir de l’œil de Caïn. Que cela doit être dur pour un homme de se savoir choisi parce qu’il est le moins-disant “économique”. L’institution n’avait ni les ressources financières disponibles ni un modèle économique suffisamment fiable, donc attractif pour attirer une pointure européenne. À un moment, le “fabriqué local” montre ses limites ; la formation n’est pas une caverne d’Ali Baba, capable de sortir des Benzema en batterie tous les trois ans, mais plutôt d’honnêtes joueurs de Ligue 1 qui parfois se retrouvent à 8 ou 9 dans la composition d’équipe, ce qui est le cas aujourd’hui et je m’étonne que personne ne remarque le côté consanguin de la situation ; toute cette bande se connaît depuis l’adolescence en se tenant avec son code d’honneur à la noix et il est impossible au nouvel arrivant de se voir accepter dans le clan. Les échecs sont patents : Beauvue, Rose, Darder, Valbuena… n’ont jamais trouvé leur place, ni leur épanouissement. “Oh, toi, t’es pas d’ici donc t’écrase, on t’a rien demandé.”

Et le pire de la situation serait que tous ces petits chefs ont vu leur salaire revalorisé dans des proportions telles qu’ils en sont encore à se jauger pour voir si l’autre n’en a pas une plus grosse – de voiture, par exemple. Imaginez, vous qui êtes un intellectuel dénué d’intérêt pour les histoires d’argent, que votre compte en banque soit dorénavant crédité de 200 000 chaque mois, avec son lot de questions existentielles : “Bien, bien, j’investis dans la pizza à Momo ou je fais péter la Bentley blanche ?” Le pognon peut déstabiliser une équipe, c’est fait !

Le modèle économique, pour finir. Mais de quoi parle-t-on ? L’OL n’est pas un modèle économique, c’est un banco économique ; aucun professeur d’économie, aucun banquier digne de ce nom ne peuvent valider un modèle qui repose sur la chance – le foot est un jeu.

Il suffit d’un grain de sable, une blessure, une décision arbitrale contraire, une sextape, la faute à pas de chance, des attitudes de caillera… pour que ce modèle économique vole en éclats. Notre club n’a jamais fait partie de l’élite européenne ; il existerait un championnat des 18 meilleurs clubs européens, il n’est pas certain que l’OL en fasse partie : 4 équipes britanniques, 4 allemandes, 4 italiennes, 4 espagnoles, 2 portugaises, 2 françaises et j’élimine les Hollandais, les Belges et ceux de l’Europe de l’Est. En fait, Lyon est programmé pour la deuxième division européenne… Un jour très prochain, le football sera géré comme le basket aux États-Unis et les clubs seront “franchisés”. Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens, notre ville n’aura jamais le poids économique suffisant pour espérer figurer parmi ceux qui passeront à la télé avec la musique qui fait frémir. À Milan, à Madrid ou à Londres, on survit à quelques années de disette. L’institution est si forte et les moyens semblent inépuisables. Mais à Décines ?

À un moment donné, même les bonnes poires fatiguent. Le modèle OL traîne déjà derrière lui quelques casseroles, comme l’introduction en Bourse, qui a surtout servi à plumer de braves gens en leur faisant croire qu’ils venaient d’acquérir du CAC 40… Eh non, c’est bien dans un casino que nous nous trouvons, à la façade cheap avec sa banale toiture métallique bien éloignée des panneaux photovoltaïques promis dans le contrat de mariage.

Pour finir, ayons une pensée attendrie pour le directeur financier de l’Olympique lyonnais. Imaginez son ballet perpétuel à danser au milieu de ces factures que l’on repousse, celles que l’on échelonne, cet argent qu’il faut continuer à emprunter et ces garanties qu’il faut signer, et j’oubliais les salaires qu’il faut honorer à temps, tous ces 200 000 avec les charges qui vont avec…

On dirait le lac Décines.

OSS 118

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Inquiétant le 02/02/2016 à 11:59

On vit dans un monde de foot, quelle décadence et la courbe n'est pas prête de s'inverser.

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