"Le mal logement est un enjeu majeur de notre société", annonce d’emblée Martial Passi, Président de LMH. Le but principal du nouvel office ? La construction de 500 logements sociaux par an jusqu’en 2020.
Selon lui, la part des financements des collectivités dans le domaine de l’habitat est passée de 2 à 8 %. À l’inverse, les aides de l’État ont chuté de 6 à 3% en dix ans. C’est pourquoi il est fier de présenter ce nouvel office, "qui bénéficie de l’expérience de l’Opac du Rhône". Il compte en effet 32 000 logements et environ 65 000 locataires. Le LMH aura des habitats sur 57 des 59 communes qui composent la Métropole.
De plus, Martial Passi compte bien "charger le carnet des entreprises pour développer l’emploi", en rappelant qu’une participation pour l’insertion professionnelle des jeunes est mise en place.
Directeur Général de LMH, Bertrand Prade précise qu’il "faut répondre à de grandes tendances". L’accroissement de la demande étudiante due à l’attractivité des grandes écoles lyonnaises ou le vieillissement de la population font partie des principales demandes sur le marché. Pour exemple, l’aménagement des Îlots verts à Saint-Priest peut symboliser "la grande mixité sociale" à laquelle Lyon Métropole Habitat souhaite tendre.
À l’horizon 2020, l’office veut y créer 1200 logements supplémentaires ainsi que de multiples espaces publics. Il est ici question de faire de ces espaces des "villes multi fonctionnelles, équilibrées et attractives".
Une autre mission que s’est donnée LMH est de permettre aux plus modestes de devenir propriétaires. C’est notamment ce qu’il s’est passé à l’Esperluette, située à la Confluence, ayant proposé 31 logements neufs qui sont partis dans la journée. Bertrand Prade a également pour objectif de "mixer les compétences d’aménagement et de renouvellement urbain" sur des territoires qu’il qualifie de "plan d’urgence". L’unité de construction de Bron ou Carnot Parmentier à Saint-Fons en font partie.
Le Directeur Général affirme qu’il se doit "d’avoir un projet d’entreprise ambitieux". Si des résidences spécialisées (Ehpad, maison d’accueil, foyer) sont mises en place, Lyon Métropole Habitat espère "aller plus loin dans le domaine de l’adaptation médicale et le handicap".
On dénombre en France 3,8 millions de mal logés et 15 millions de personnes touchées par la crise du logement. C’est pourquoi Martial Passi considère donc que "le logement social représente l’un des piliers républicains".
Bien sûr... lmh demande deux cdi, trois fois le montant du loyer comme toute autre agence immobilière pour des logements "sociaux" construits grâce à l'aide de l'état c'est à dire nos impôts et cotisations et loué aux richards deguisés en cosette. Voilà pourquoi il y a autant de mal-log?s en france...
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