"Pour la première fois, des scientifiques ont observé des ondulations de l’espace-temps, appelées ondes gravitationnelles, produites par un événement cataclysmique dans l’Univers lointain atteignant la Terre après un long voyage. Cette découverte confirme une prédiction majeure de la théorie de la relativité générale énoncée par Albert Einstein en 1915 et ouvre une toute nouvelle fenêtre sur le cosmos", explique le CNRS Auvergne-Rhône-Alpes basé à Villeurbanne.
Selon les physiciens chargés de l’étude, ces ondes gravitationnelles, signalées par deux détecteurs jumeaux de LIGO (Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory) ont été produites pendant la dernière fraction de seconde précédant la fusion de deux trous noirs en un trou noir unique, plus massif et en rotation sur lui-même.
Dans un communiqué, le CNRS affirme que "les optiques clés des détecteurs du projet LIGO qui ont permis la découverte des ondes gravitationnelles et de la fusion de deux trous noirs ont été réalisées par le Laboratoire des Matériaux Avancés, basé sur le campus LyonTech-La Doua de Villeurbanne". Ce laboratoire est impliqué dans tous les projets internationaux de détection des ondes gravitationnelles dont le projet américain Advanced LIGO et le projet européen Advanced Virgo.