Le 19 janvier dernier, une petite partie des 382 personnes licenciées avait réclamé la validation d’un trimestre supplémentaire, nécessaire pour obtenir leur retraite.
Ce mardi après-midi devant les prud’hommes de Lyon, ils se contenteront de réclamer une réparation qu’ils estiment "légitime". Une conciliation avec des dommages et intérêts versés par le liquidateur serait donc l’issue idéale pour les syndicats. "Nous voulons dénoncer cette délocalisation qui a entrainé la vente de l’usine à un repreneur n’ayant jamais réindustrialisé le site", explique une syndicaliste, sous couvert d’anonymat.
Après des années de chômage technique, ils se plaignent également d’avoir été lâchés par les pouvoirs publics et la préfecture. Les syndicats expliquent que beaucoup d’anciens salariés ont plus de 50 ans et se retrouvent aujourd’hui en grande difficulté pour retrouver un travail. Cette audience pourrait donc leur permettre de faire enfin valoir leurs droits.
Si aucun accord n’est trouvé, les ex-Cenntro Motors ne comptent pas tomber dans l’oubli. Ils expliquent qu’ils useraient à l’avenir de tous les recours juridiques possibles.
L’audience aura lieu ce mardi après-midi dès 14h30.
Comme d'habitude pour ce type de dossier.
Signaler RépondreLa décision sera laissée au juge départiteur !
Ainsi, fonctionne cette juridiction.