Le club de Jean-Michel Aulas s'est déjà incliné au Trophée des Champions (2-0), en championnat (5-1), en coupe de la Ligue (2-1) et en coupe de France (3-0) soit douze buts encaissés avec quatre défenses différentes.
Pour cette cinquième édition, l'OL, 6e au coup d'envoi, en alignera une cinquième en raison des suspensions de Christophe Jallet, exclu il y a huit jours à Lille et de Samuel Umtiti qui a pris contre le PSG en coupe de France son troisième avertissement en dix matches.
Outre ces absences de deux cadors de la défense, l'Olympique Lyonnais déplore également celles de Corentin Tolisso, blessé, Clément Grenier, suspendu après son exclusion face au LOSC, et de Mathieu Valbuena même si l'influence de ce dernier sur le jeu est assez modeste. Il y a aussi Nabil Fekir qui se soumet à un gros travail pour faire son retour à la compétition en avril et participer au sprint final.
Est-ce que le club parisien, qui ménagera de son côté Marco Verrati et Angel Di Maria pourrait être lassé de battre Lyon ? Il ne faut pas y croire et le PSG peut nourrir sa motivation dans la faculté du club lyonnais à souvent se plaindre de l'arbitrage lorsqu'il sort de ses matches contre Paris. C'était à juste titre en coupe de la Ligue avec un but accordé alors que le ballon était nettement sorti avant le centre amenant le premier but et un penalty flagrant oublié sur Lacazette comme un rouge pour David Luiz à un autre moment de la rencontre qui aurait pu être justifié.
La réalité est ailleurs néanmoins car si les deux clubs luttaient pour le titre il y a un an, le Paris Saint-Germain a pris 41 points sur l'OL depuis un an de date à date. Et la seule chose que peut envier le PSG à l'Olympique Lyonnais, c'est son stade de Décines qui sera plein avec 57.000 spectateurs attendus.
Les effectifs de l'un et l'autre sont sans commune mesure désormais. Engagé encore en coupe de France et avec la possibilité de gagner toutes les épreuves dans lesquelles il est encore engagé, le Paris SG doit jouer mercredi en coupe de France à Saint-Etienne. Quel match va-t-il privilégier pour mettre son équipe type ?
Ce n'est finalement qu'anecdotique car avec l'équipe bis, la qualité des remplaçants, qui entrent en jeu, apportant leur fraîcheur quand l'adversaire s'est usé, fait souvent la différence. L'OL est bien placé pour le savoir. Outre les coups francs de Juninho, son banc lui a fait gagné tant de matches dans les dernières minutes du temps de sa splendeur mais aussi lors de la confrontation entre les deux clubs en coupe de la Ligue avec le but de Lucas Moura alors que le score était de 1-1.
Les Lyonnais ont-ils les armes pour rivaliser ? Ils ont tenté sur les deux derniers matches avec un pressing haut mais la percussion offensive a toujours été insuffisante pour faire trembler l'adversaire. Et cette fois-ci, Alexandre Lacazette qui a déjà marqué quatre fois au Parc OL semble bien isolé devant dans une formation vraiment affaiblie face à une opposition aussi impressionnante.
.....ouais, comme dans la pub Renault, "c'est simple" !
Signaler Répondremais l'OL n'est que l'OL !
Ils ont Collomb, Braillard, Crédoz, Sturla, et le chef Aulas, une très belle équipe de prédateurs, de vrais loups, alors ils vont les bouffer , parole de langues de bois
Signaler Répondre"Quelle solution pour l’OL face au PSG ?"
Signaler RépondreMarquer plus de buts qu'eux...c'est simple !