Journaliste, poète et résistant, il avait été arrêté en 1944 par la Milice Française avant d’être livré à la Gestapo puis fusillé quelques jours plus tard à Villeneuve dans l’Ain. Né à Lyon, il avait joué un rôle important au sein du réseau de résistance "Combat". C’est d’ailleurs dans ce cadre là qu’il avait connu un certain Albert Camus.
Ce double hommage se déroulera ce lundi avec à 15h l’inauguration de la plaque à la mémoire de René Leynaud danss la rue qui porte son nom dans le 1er arrondissement. Une lecture de poèmes par des élèves des CM2 de l’école Michel Servet sera également effectuée.
La seconde édition du Prix René Leynaud viendra compléter cet hommage dans les salons de l'Hôtel de Ville. Récompensant un ouvrage de poésie contemporaine, porteur d’un souffle de résistance, écrit par un poète émergent, le prix sera décerné cette année à Thomas Vinau, un auteur toulousain qui s’est distingué pour son recueil de prose poétique "Bleu de travail". Seront notamment présents le premier adjoint Georges Képénékian et Pierre Leynaud, fils de René Leynaud.