Mise à jour à 21h30 : suite à la négociation, la décision a été prise par l'UNSA SANEER de maintenir le mouvement ce mardi.
Article initial : Les fonctionnaires réclament notamment une revalorisation des régimes indemnitaires et également la mise en place d’un contrôle plus efficace assuré par les inspecteurs pour permettre la réussite des candidats. Selon eux, le nombre de place à l’examen est désormais plus important mais le taux de réussite continue lui de diminuer. En cause, des candidats moins bien préparés.
"L’objectif lorsque l’on reçoit un candidat c’est qu’il réussisse du premier coup et éviter qu’il se présente à l’examen 3, 4 voir 10 fois. Pour cela, il faut rétablir les contrôles dans les auto-écoles pour s’assurer que les moniteurs respectent bien les étapes de la formation et qu’ils préparent correctement les élèves", nous indique Stéphan Kohler, secrétaire national UNSA SANEER.
Les inspecteurs réclament donc davantage de contrôle et un maintien des effectifs des inspecteurs "malgré l’arrivée de postiers" en tant qu’examinateurs. En effet, prévu dans le cadre de la loi Macron, ce dispositif devrait aider à réduire le temps d'attente des candidats à l'examen estimé en moyenne 70 jours. Objectif de l’état, ramener ce délais sous la barre d’un mois et demi d’attente.
Les représentants du syndicat UNSA SANEER sont conviés à une rencontre au ministère ce lundi après-midi. Si les réponses du gouvernement ne sont pas satisfaisantes, le mouvement devrait être maintenu. Ce mardi, les candidats pourront donc s’attendre à des perturbations et des annulations d’examens théoriques et pratiques. "50 % des inspecteurs du Rhône ont l’intention de suivre le mouvement" selon Stéphan Kohler.
Cela signifie que des candidats au permis de conduire et au code de la route pourraient voir leurs examens annulés, en revanche aucune opération escargot n’est prévue dans l’agglomération.